En Angleterre, elle serait une star : qui est Ségolène Lefebvre, douze fois championne du monde de boxe

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Son palmarès donne le tournis : 18 combats, 18 victoires, 12 fois championne du monde et numéro 1 française, toutes catégories confondues ! Pourtant peu médiatisée en France, Ségolène Lefebvre, la boxeuse de Douai, prépare un nouveau combat le 13 avril 2024 en Angleterre, devant plus de 80 000 fans.

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On la surnomme Majestic et c’est bien mérité ! Ségolène Lefebvre est douze fois championne du monde de boxe et numéro 1 française. Peu connue dans notre pays, elle combattra le 13 avril 2024 en Angleterre, devant plus de 80 000 spectateurs. Et en juillet, elle portera la flamme olympique à Douai.

Ne vous fiez pas à son sourire et sa blondeur. À 30 ans, Ségolène Lefebvre est une boxeuse redoutable, comme l’atteste son palmarès. Elle connaît ses atouts : "Je suis une boxeuse assez technique, rapide, avec un bon coup d’œil, qui arrive à s’adapter à ses concurrentes."

"Je pense que je suis crainte par mes adversaires ; quand on est championne du monde, ce n’est pas pour rien (Rires). Sur le ring, je pense à gagner, à bien faire, à performer, à garder mon titre."

En Angleterrre, les boxeurs sont des stars, mais je suis française et fière de l’être.

Ségolène Lefebvre, championne du monde de boxe

Boxeuse professionnelle depuis 2015, la nordiste a remporté en novembre 2023 le championnat mondial de la WBO, dans la catégorie super-coqs, 55 kilos, et dans la plus grande discrétion : "En France, la boxe n’est pas un sport très médiatisé. En plus, je suis une femme et c’est encore plus complexe que chez les hommes ! En Angleterre, ce ne serait pas la même chose. Là-bas, les boxeurs sont des stars, mais c’est comme ça, je suis française et fière de l’être."

C’est devant plus de 80 000 personnes que la Douaisienne livrera son prochain combat le 13 avril, à Manchester, contre une championne de la fédération IBF. Avec la ferme intention de gagner : "Douze fois championne du monde, ce n’est pas encore assez à mon goût, s’exclame-t-elle. Et puis je veux les quatre ceintures des fédérations dites majeures, WBO, IBF, WBA, WBC, dans ma catégorie."

Difficile de vivre de la boxe. Ségolène est donc aussi éducatrice sportive. Elle s’est lancée dans ce sport pour imiter son grand frère, boxeur professionnel, qui est désormais venu renforcer l’équipe du Douai Boxing Club où elle travaille dur, avec son coach, Robert Pantigny : "En période de préparation, c’est deux entraînements par jour, du lundi au samedi, le matin beaucoup de physique, de la course à pied et le soir boxe, sparring, sac…"

"C’est important d’avoir le bon entraîneur, adapté au boxeur, on a tous une méthode différente. Celle de Robert me convient parfaitement et en plus, il est très humain, très à l’écoute. Sans lui, je n’en serais pas là ! Ma famille aussi est à 100% derrière moi, ainsi que mes amis."

Quand on est championne du monde en titre, on est attendue au tournant.

Ségolène Lefebvre, championne du monde de boxe

Le soir, Ségolène Lefebvre décompresse. Elle aime allumer une bougie et profiter d’une lumière tamisée : "A un moment, il faut se relaxer. On est tellement sous tension pendant l’entraînement, physiquement et mentalement. Il y a des pressions. Quand on est championne du monde en titre, on est attendue au tournant."

Au-delà de son combat d’avril, la championne a un autre projet qui lui tient à cœur. Elle va porter la flamme olympique à Douai en juillet 2024 : "Ça fait chaud au cœur, c’est une fierté, une reconnaissance. Je ne peux pas le faire en tant qu’athlète car il n’y a pas de professionnels aux JO. Mais porter la flamme, c’est une visibilité pour la boxe, et la boxe féminine encore plus."

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