Exposition. Après les J.O. de Paris 2024, les lampes de mineurs entretiennent la flamme olympique à Lewarde

Deux lampes de sûreté du comité olympique des J.O. viennent d'arriver dans le bassin minier au centre historique de Lewarde. Deux lampes qui ont transporté la flamme olympique durant les Jeux de Paris 2024. Elles sont à voir dans le cadre de l'exposition "La mine, c'est du sport", jusqu'au 4 mai 2025.

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Pour que le feu olympique ne s'éteigne pas, durant tout son transport, à bord du Belem, ou encore d'un département à l'autre, entre les relais qui s'effectuaient avec la torche olympique, la flamme n'a cessé de brûler. Et ce grâce à des lampes de mineurs.  

Peu de pièces existent, c'est un privilège pour le musée de Lewarde d'en acquérir deux. Siglée Paris 2024. Des lampes presque identiques à celles que les mineurs emmenaient au fond.

Elles sont arrivées dans le Nord, bien emballées, bien protégées... Deux lampes de transport de flamme des jeux olympiques et paralympiques élisent désormais domicile au centre historique minier, de Lewarde, près de Douai.

À un détail près... 

Luc Piralla, directeur du centre historique minier explique que "ces objets sont quasiment identiques au modèle standard de lampe que les mineurs emportaient au fond. Ce sont des morceaux de l'histoire de France, d'autant plus pour nous qui mettons en avant la mine et sa technologie".

À un détail près, un trou dans le vitrage de la lampe pour le relais de la flamme, qui n’existait pas, et aurait même pu être mortel en cas de grisou.

"C'est par ce trou qu'on allumait la flamme pendant son parcours" explique, Emmanuelle Hibernie, chargée des collections au centre historique minier qui précise que "le mineur avait, lui, un briquet intégré dans le socle de sa lampe" pour éviter que tout explose avec le gaz potentiellement présent dans la mine. 

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Le centre historique minier accueille deux lampes de mineurs de Paris 2024 ©France Télévisions T. Millot. S. Hasnaoui. J. Vlasseman

L’une de ces deux lampes Paris 2024 est peut-être celle qui a transporté la flamme à bord du fameux Belem. 

>> À lire aussi : "Si je pouvais, je resterais encore" : Clara, marin stagiaire, raconte ses 12 jours extraordinaires à bord du Belem

Elles sont à voir maintenant dans l’exposition La mine, c’est du sport où l’on rappelle les liens forts entre les mineurs et le sport dans la région.

Ces deux nouvelles pièces ont donc toute leur place au centre historique minier. 

Encore un peu de Paris 2024 qui brille dans le bassin minier après les passages remarqués de la flamme en début d’été.

Il n’y aurait eu que 25 lampes utilisées durant les jeux olympiques et paralympiques… Elles sont désormais des objets de collection.

Reportage TV de Thomas Millot, S. Hasnaoui et J. Vlasseman / FranceTV. 

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