Après le Nord, la flamme olympique sillonne ce mercredi 3 juillet 2024 le département du Pas-de-Calais. Calais, St-Omer, Boulogne-sur-Mer, Berck, Arras, Olhain puis Lens... Une journée historique marquée par de l'émotion de belles images de beaux témoignages. Revivez-là ici.
Après une journée plus que réussie dans le Nord, la flamme olympique se promène ce mercredi 3 juillet aux quatre coins du Pas-de-Calais pour la 47ème étape de son parcours à travers la France.
Parmi les 155 relayeurs qui vont se succéder toute la journée, Philippe Lamblin, patron de la fédération d'athlétisme dans les Hauts-de-France, va notamment porter la flamme dans l'enceinte du Louvre-Lens.
Après Dany Boon dans le Nord, la légende du RC Lens Eric Sikora aura le privilège d'allumer le chaudron olympique vers 19h30, marquant la fin de cette grande journée de fête.
>> Le passage de la flamme est retransmis en direct sur france.tvparis2024, la nouvelle chaîne numérique 100% Olympique et Paralympique.
Calais
8h15 : top départ sur le front de mer de Calais
Sous un déluge de pluie, le relais de la flamme s'est élancé à 8h15 précise sur le front de mer de Calais.
🔥 JOUR J ! 🤩 La Flamme olympique arrive dans le #PasdeCalais ! Suivez-nous toute la journée #Calais #Paris2024 pic.twitter.com/nMiX2Mijvq
— pasdecalais62 (@pasdecalais62) July 3, 2024
Sous l'œil du Dragon et au pied du beffroi, les relayeurs bravent la pluie et quelques curieux ont bravé les éléments, agrippés à leur parapluie, pour suivre le parcours.
"Ce n'est vraiment pas évident ce matin, admet un commentateur de la chaîne olympique sur France Télévisions. Je crois qu'on bat un record en termes de pluviométrie aujourd'hui".
Bravant le mauvais temps, l'ancienne résistante franco-autrichienne Mélanie Berger-Volle s'empare de la flamme olympique à petits pas. À 102 ans, la porteuse esquisse même quelques mouvements de danses prudents devant la foule.
Saint-Omer
Deuxième étape de la journée : Saint-Omer. Et première difficulté aussi : la flamme semble avoir beaucoup de mal à s'allumer...
Après quelques minutes, victoire, la torche s'enflamme à nouveau ! Le public a répondu présent sur la place du Maréchal Foch à Saint-Omer. La petite ville compte des ouvriers d'usine qui ont participé à la fabrication des torches parmi ses habitants.
Dorine Caboche passe le relais à Marcelo Ferioli, au son de la chanson "Amazing Grace", jouée à la cornemuse. En arrivant devant la cathédrale, c'est au tour des cloches de faire entendre leur belle musique.
Après Emilie Bertrand, c'est au tour d'une légende de l'escrime française, Eric Srecki, surnommé "l'homme de pointe", de déambuler dans les rues. L'épéiste français est né à Béthune, et il a été champion olympique en 1992.
Tout sourire, l'escrimeur arrive au stade Jacques Antil de Saint-Omer, dernière étape de la ville. Direction Boulogne-Sur-Mer pour la flamme olympique.
Boulogne-sur-Mer
Un départ qui fait honneur au nom de la ville : sur la plage de Boulogne-sur-Mer ! Les bénévoles tout de blanc vêtus ont prévu une chorégraphie sur le sable.
La pluie semble avoir cessé mais les nuages gris ne laissent pas passer les rayons du soleil pour autant. Il fait environ 10 ou 12 degrés sur place, pas assez chaud pour une baignade.
L'ancien footballeur professionnel Yannick Lalisse récupère le flambeau dans le port de plaisance et se dirige vers l'aquarium de Boulogne-sur-Mer, le plus grand d'Europe.
Malheureusement les murs épais du bâtiment ne permettent pas de retransmettre les images en direct... Le public se masse à la sortie et attend le retour du flambeau patiemment.
La flamme ne s'est pas noyée et a retrouvé le chemin de la sortie, les images reviennent pour notre plus grand plaisir. La porteuse de flamme témoigne, une fois sortie de Nausicaá : "Je me suis retrouvée devant le grand bassin des requins, je suis passée sous le couloir avec les poissons... C'était génial !", raconte-t-elle avec un grand sourire.
Le parcours continue et les Boulonnais répondent présent malgré le froid. On applaudit, on crie, on prend des photos et on chante aussi. Certains accompagnent les coureurs avec de la musique, de quoi mettre un peu d'ambiance sous la pluie.
"Un moment de pure magie, 200 mètres on croit que c'est court mais finalement c'est assez long, J'ai pensé à ma femme, à mon fils... C'est une immense fierté !", raconte avec un grand sourire Fanny Happiette, l'une des relayeuses.
Le cortège s'approche du centre de Boulogne, on aperçoit la cathédrale Notre-Dame au loin. "On se recule, messieurs dames", n'arrêtent pas de répéter les agents de sécurité, qui doivent freiner les ardeurs du public dans la Grande rue.
Anne Van Ysendcyk, vice-présidente de la société qui a fabriqué la torche olympique a eu l'occasion d'admirer le travail de près puisqu'elle fait partie des relayeurs du jour. "Elle est super belle", se réjouit-elle. Notons que la torche, qui mesure 70 cm et pèse 1,5 kg, a passé haut la main l'épreuve de la pluie ce matin.
Le parcours à Boulogne-sur-Mer touche à sa fin et Sylvie Hallynck arrive au Stade de la Libération, là où le club de foot USCBO a brillé en ligue 1. Le public est rassemblé en nombre devant le stade, l'ambiance est au beau fixe au contraire de la météo.
Prochaine étape : Berck-sur-Mer.
Berck-sur-Mer
La station balnéaire bien connue accueille à son tour le relais de la flamme, non loin de la plage aussi. Le sud de la côte d'Opale a souvent été pris comme sujet d'inspiration par les peintres, notamment les célèbres Manet et Eugène Boudin.
Arras
Le départ a été donné à 15h20, depuis la base nautique de Saint-Laurent Blangy qui est le lieu d'entraînement de plusieurs céistes qui ont participé aux sélections pour les Jeux.
Pour accompagner les porteurs de la flamme plusieurs canoës et kayaks avaient été mis à l'eau. La preuve :
On arrive dans l'agglomération arrageoise, la Grand-Place est toujours aussi belle, le porteur fait une petite pause, savoure, marche avant de la quitter pour donner la Flamme à Ghislaine, 66 ans. Très appréciée, connue des spectateurs, les gens scandent son prénom. Elle leur répond en les embrassant d'un signe de la main et en les saluant de la main également.
"Génial. J'avais envie de pleurer... J'ai porté la flamme pour tous les bénévoles et pour moi après. CEla fait 26 ans, la convivialité avec les gens j'aime bien parler aux gens donc, c'est ça qui m'a fait rester bénévoles pendant 26 ans", expliquera plus tard Ghislaine dans le bus de ceux qui ont relayé. Carolina a pris le relais. Elle passe devant la cathédrale d'Arras en saluant le public, puis rejoint Marc.
Eric Bouvergne, dont nous avions fait le portrait, relaie désormais dans les rues d'Arras. Dans le bus des relayeurs
Les spectateurs crient dans la rue à l'approche du passage de la Flamme. Belle ambiance. Les téléphones portables sont de sortie pour essayer d'immortaliser l'événement. Dimitri relie à présent. Fan d'athlétisme, il pratique également et vient de battre son record personnel, fait part le commentateur de la chaîne france.tv@paris 2024.fr.
Martine, 72 ans, s'apprête à relayer elle est toute en joie. Sportive accomplie, elle a terminé le marathon de Paris à plus de 60 ans.
On revient sur la Grand-Place. "À droite à gauche, on permet aux spectateurs de faire leurs photos et on est partis. Jean-François relaie à présent. Il met l'ambiance. "Allez on applaudit", l'homme ne veut pas rater ce moment. Il salue et arrive près de Victoria, maître nageuse, qui passera ensuite à Jean-Marc pour clore, ce relais arrageois. Le public scande les deux prénoms lors du relais.
Le parc d'Ohlain
Maisnil-lès-Ruitz. Avant-dernière étape du passage dans le Pas-de-Calais, avant Lens-Liévin. La flamme est allumée en direct sur france.tvparis2024. Musique festive en ambiance. La flamme est allumée en haut d'un belvédère qui surplombe une gigantesque sculpture de la Tour Eiffel avec les anneaux olympiques.
Un relayeur nommé Thierry salue les gens qu'il ne connaît pas d'un franc et sympathique "bonjour, bonjour". Teeya, pratiquante de handball et de judo, étudiante en STAPS, elle est la dernière relayeuse à Ohlain.
Une fanfare accueille la dernière relayeuse, la flamme est remise dans la lampe de mineur. Direction Lens et Liévin pour 17h40. Les quatre relayeurs sont rassemblés, bras dessus - dessous, signe d'un moment vécu de communion.
À Liévin et Lens
Célia, l'une des premières à relayer explique que c'était : "beaucoup d'émotions, des moments incroyables". Actuellement Théo-Tim relaie. "C'est l'expérience d'une vie, beaucoup d'émotion". Coureur du 200 m en 26 secondes. C'était, pour son bonheur, les plus longs 200 m en temps, de son histoire.
"Un bon moment !", partage Sébastien à celui qui le succède en relais. On approche de Lens. Julien se détend et fait part de sa bonne humeur en sautant ou en courant en zig-zag. Image sympa que nous vous avons découpée en vidéo.
"Moment de partage et d'émotion avec les enfants qui nous regarde. Le partage et le vivre-ensemble sont primordiaux comme valeurs et c'est ce que je viens de vivre. C'était un truc de dingue !", rapporte une relayeuse. Juste avant l'arrivée à Lens.
On arrive au musée du Louvre à Lens, symbole de la reconversion du bassin minier du Pas-de-Calais dont la fréquentation est très importante. Le site est construit sur une ancienne fosse de mineur.
Des images de drone permettent de voir les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle. "Avec mon association Sports dans la ville j'ai eu l'occasion de faire du sport. Puis de coacher les jeunes. C'est pour cela que j'ai l'occasion de porter la flamme. Je suis investi avec les jeunes, car c'est important de faire du sport, pour les rencontres, la santé le plaisir. C'était un moment incroyable que j'oublierai jamais", témoigne Soriba.
Céline relaie désormais, elle fait du kayak-polo et de la marche. Elle passe la limite entre Liévin et Lens. Ancien recordman du monde aux 50 km marche. Robert Korzeniowski, est un athlète polonais spécialiste des épreuves de marche athlétique, qui s'est illustré en remportant quatre titres olympiques et trois titres de champion du monde, et en ayant détenu le record du monde sur 50 km.
Direction le stade Bollaert en fond mais avant sur la droite, passage par le Louvre-Lens. "J'ai adapté mon rythme au relais, c'est un travail d'équipe j'ai fait ma portion de 200 m en marchant mais pas trop vite. C'était le 200 m l'un des plus importants de ma vie. C'était un moment vraiment spécial. Court. Mais important. Mais c'était très important pour moi d'être ici."
Le Louvre - Lens où la flamme est entrée par Isabelle qui travaille au stade Bollaert juste à côté. Pas de public à l'intérieur mais la caméra suit Isabelle qui va porter la flamme à Isabelle. Grand moment, solennel que ce passage de la flamme à l'intérieur du musée du Louvre.
"J'ai été à côté de Jupiter"
sourit Philippe Lamblin, relayeur dans le Louvre-Lens
"J'ai été à côté de Jupiter", sourit Philippe Lamblin qui a remercié l'organisation d'avoir permis le passage de la flamme dans le musée. C'est un hommage à ceux qui le font pour la Route du Louvre, marathon entre Lille et Loos-en-Gohelle, en passant par le musée.
Le silence contraste avec la ferveur du Stade Bollaert à quelques centaines de mètres de là. Les œuvres sont magnifiques. Le patrimoine est mis en avant. Et on repart vers le centre-ville où Eric Sikora doit allumer le chaudron à proximité, du stade Bollaert où il a joué plusieurs années et été capitaine, notamment en 1998, date à laquelle le RCLens a été champion de France.
Ambiance là où le chaudron a été installé place Jean-Jaurès à Lens. Coralie est venue de Rouvroy avec ses deux filles les deux de droite Maelyne et Maelya et avec sa filleule Louna
Elles ont entendu parler de la flamme à l’école et voulaient absolument venir.
Vidéo d'Eric Sikora allumant le chaudron à Lens. Un moment avec un peu de pression mais très sympa, pour l'ancien capitaine des Sang et Or.
C'est la fin de cette journée de relais de la flamme olympique, riche en sport et en émotions.
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