Chaque jour, de nombreux propriétaires de chiens promènent leur animal sur les plages du littoral. Un bol d'air de moins en moins possible avec l'arrivée de la saison estivale et des touristes. Hygiène sécurité, des municipalités ont d'ores et déjà interdit aux animaux l'accès aux plages, comme à Dunkerque, où les règles ne sont pas toujours claires pour les amis des bêtes...
Début de matinée sur le sable de Malo-les-Bains, une plage de Dukerque. Pas un plagiste à l’horizon, mais des promeneurs et pour certains, avec leur chien, comme cette touriste allemande et son petit Balisto. "Ce n’est pas autorisé ? Plusieurs personnes m’ont dit que j’avais le droit de me promener ici avec le chien… Ah c’est bien de le savoir !", remercie Sandra.
En effet, il est interdit de promener son chien, même en laisse, entre le 1er avril et le 31 octobre, sur le sable de Dunkerque-Malo.
Juliette, propriétaire de Duke, croit savoir qu'il y a des horaires où c'est autorisé, quand il n'y a personne. Certaines zones comme cette portion de plage côté jetée sont réputées autorisées aux chiens, parce qu’extrêmement peu fréquentées… Et pourtant, là aussi, c’est interdit.
Jean-Marc et Jean-Marie, propriétaires de deux chiens qui se font la fête et courent partout sur la plage reconnaissent une méconnaissance des règles. "Ce n'est pas très clair. Il faut absolument qu'on ait des zones spécifiques pour nos chiens et pour leur liberté", estime l'un d'entre eux, assurant ramasser les crottes de leurs animaux.
Objectif de cette interdiction périodique, selon la municipalité, protéger la faune sauvage à certains endroits, mais aussi la qualité de l’eau et la tranquillité des plagistes.
"On a vraiment assoupli les règles depuis 2015 de façon à vraiment considérer l'animal. Ils peuvent aller sur la digue, tenus en laisse, et après aller jusqu'au parc du vent, où on a prévu une zone pour les chiens", explique Bruno Kurzawski, directeur des services de la mairie de Malo-les-Bains. Une zone bien plus à l’écart de la forte affluence estivale… Sinon c’est en laisse et sur la digue, sous peine d’une amende de 35 euros.
Thomas Millot et Flavien Bellouti / FTV