Comme de nombreux établissement en France, la SPA de Dunkerque sature. Plus d'une centaine d'animaux attendent d'être adoptés par une famille bienveillante.
Premiers moments de complicité entre Fenzo et peut-être son futur maître. Déjà propriétaire de Calypso, ce couple a craqué pour ce croisé boxer et canet corso. "Ce n'est pas un coup de tête", assure Anthony Manten, propriétaire de Calypso. "On réfléchissait, on voulait attendre. Et puis on est venus hier et on a flashé dessus. On voulait tester avec notre chien pour voir s'il s'entendait avec lui. Ca a l'air de bien se passer."
"Je vois que mon chien n'est pas du tout stressé. Il n'a pas la queue entre les pattes, il n'a pas le poil hérissé donc il n'y a pas de conflit", confirme sa compagne Christelle Raymond. "On voit que tout se passe bien." Cette compatibilité est aussi très importante pour l'équipe de la SPA. Car une adoption mal réussie ne sert à rien. "Si à la base l'entente ne se fait pas, je vais refuser l'adoption", explique Rita Paillart, vice-présidente de la SPA de Dunkerque.
"Les coups de coeur où les personnes vont venir en me disant qu'ils vont prendre celui-là, ou finalement un autre, on a une chance sur deux que l'animal revienne", poursuit Rita Paillart.
Saturation
Comme beaucoup d'autres refuges, la SPA de Dunkerque est saturée : 120 chiens et une trentaine de chats. Plus d'un tiers des animaux sont là suite à des abandons cet été mais la surpopulation est continue. "On est en saturation depuis le début de l'année", explique Annick Lapostolet, présidente de la SPA de Dunkerque. "On a fait des adoptions ce week-end, mais à partir de lundi, les gens à qui on a refusé de prendre leur animal parce qu'on était en saturation vont revenir voir s'il peuvent déposer leur bête ici..."
Près de 60 000 chiens et chats sont abandonnés chaque année en France. Alors pour adopter, inutile d'attendre les portes ouvertes...
