Une soixantaine de personnes se sont réunies samedi, à Dunkerque, pour rendre hommage à la petite Mawda, 2 ans, tuée par un tir de police en Belgique. Sa famille, d'origine kurde, était hébergée dans un gymnase à Grande-Synthe.
Une soixantaine de personnes se sont réunies, ce samedi, à Dunkerque, pour rendre un dernier hommage à Mawda. La petite fille de 2 ans a été tuée la semaine dernière par un tir de la police, en Belgique, alors que les policiers poursuivaient une voiture occupée par une trentaine de migrants d'origine kurde, dont Mawda.
"On a été extrèmement choqués. Ce sont des gens qu'on rencontrait tout les jours, pour lesquels on faisait des lessives, des choses comme ça, une vie entre voisins quoi. C'est comme si on avait perdu une petite voisine", explique Adeline Markwitz, présidente de "Drop solidarité".
L'enquête se poursuit
A Dunkerque, les participants ont réclamé "justice" pour Mawda, comme il était inscrit sur des pancartes représentant la petite fille. "I just want a normal live, don't kill me", indiquait une autre pancarte, "Je veux juste une vie normale, ne me tuez pas".
"Vu les conditions dans lesquelles ça s'est passé, c'est des choses qu'on n'arrive pas à imaginer dans nos pays", poursuit Adeline Markwitz. Un autre rassemblement a été organisé mercredi à Bruxelles.
Maintenant Place Poelaert. Justice pour Mawda. Merci Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant pour vos mots humanistes. Il faut cesser de justifier l’injustifiable. pic.twitter.com/v0ftMLnawA
— Grégor Chapelle (@GregorChapelle) 23 mai 2018
L'enquête se poursuit en Belgique, tandis que le policier à l'origine du tir a été identifié. Le Parquet avait d'abord écarté la thèse d'une mort par balle, et notamment par balle de policier, avant de revenir sur ses propos.