Les groupes énergétiques français Engie et portugais EDPR ont annoncé lundi avoir déposé une candidature commune pour la première phase de l'appel d'offres du futur
parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord).
"Engie et EDPR confirment leur ambition dans l'éolien en mer et candidatent au 3e appel d'offres pour l'implantation d'un parc d'une capacité comprise entre 250 et 750 mégawatts (MW) au large de Dunkerque", ont-ils indiqué dans un communiqué commun. "Cette candidature commune en pré-qualification leur permet de poursuivre et de renforcer une collaboration durable sur ce marché stratégique", ont-ils précisé.
Il s'agit du troisième appel d'offres lancé par l'Etat français pour développer les éoliennes marines "posées" (par opposition aux turbines flottantes) en France. La date limite de dépôts des candidature pour la première phase de l'appel d'offres avait été fixée au 6 mars, alors que la mise en service du parc de Dunkerque est envisagée pour 2022. Cette phase doit permettre de sélectionner, sur des critères techniques et financiers, les entreprises qui poursuivront avec l'administration une étape dite de dialogue concurrentiel pour définir le cahier des charges définitif du projet. Ces échanges pourront prendre 4 à 6 mois, avant un dépôt des candidatures définitives.
Pas les seuls
Les groupes français EDF et allemand WPD Offshore avaient également fait part de leur intérêt. Le premier appel d'offres français avait couronné en 2012 EDF pour trois parcs d'environ 500 MW chacun et l'espagnol Iberdrola pour un parc, tandis qu'un consortium Engie-EDPR avait été lauréat en 2014 des deux parcs proposés pour le deuxième appel d'offres, l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée).L'ensemble de ces parcs, qui ont fait face à des recours d'associations environnementales, ne doivent pas être mis en service avant 2021.