Alors qu'une grève contre la réforme des retraites se profile le 31 janvier, c’était une façon de maintenir la pression. À la raffinerie Total Energies Mardyck, près de Dunkerque, les salariés se sont mis en grève quelques heures.
Un mouvement de grève qui sonne comme une piqure de rappel. Pendant quelques heures, plus aucun produit n’est entré ou sorti du dépôt pétrolier de Mardyck, l’un des plus importants fournisseurs en carburant du pays. Le mouvement avait été lancé par la CGT contre la réforme des retraites.
Les expéditions arrêtées pendant quelques heures
Ce jeudi après-midi, les salariés ont finalement repris le travail. "Pas de grévistes sur l'équipe postée d'après-midi", nous a précisé Benjamin Tange, délégué syndical central CGT du raffinage pétrochimie Total Energies. "Les expéditions étaient à l'arrêt depuis hier (mercredi) sur le site".
Et d'ajouter pour l'avenir immédiat : "Les salariés nous ont indiqué toutefois se mobiliser le 31, date d'appel intersyndical et interprofessionnel".
Montrer ses forces
Pour la CGT, ce soubresaut consécutif à la première mobilisation du 19 janvier était une façon de maintenir la pression contre la réforme des retraites. De tester la motivation des salariés aussi.
Plus globalement, au niveau national, la CGT en appelait à reprendre la grève dans les raffineries, les centrales électriques mais également les ports et les docks. La réforme d’Emmanuel Macron arrivera au Parlement lundi. La CGT veut clairement montrer ses muscles.