Le président des Hauts-de-France rappelle au ministre de l'Éducation la promesse faite par Emmanuel Macron de "pérenniser" l'enseignement des langues régionales.
Le président des Hauts-de-France a réagi à la lettre ouverte envoyée par cinq maires des Flandres à la rectrice de l'académie de Lille, concernant le rétablissement de l'enseignement du flamand à l'école, et interpellé à son tour le minsitre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer.
Le succès du flamand pendant 13 ans
"Depuis l'été dernier, l'enseignant en charge de l'apprentissage de cette langue est à la retraite et son remplacement n'est toujours pas assuré", rappelle-t-il. Cet enseignant n'est autre que Frédéric Devos, égallement maire de Wormhout et l'un des cinq signataires de la lettre, qui dénonçait jeudi une "réelle disrimination" à l'égard du flamand, par rapport au breton, au basque ou à l'alsacien. L'enseignement du flamand en CE2, puis dans tout le troisième cycle et jusqu'en maternelle à Wormhout, Volckerinckhove, Buysscheure, Noordpeene et Ochtezeele avait pourtant rencontré un franc succès."Je m'étonne qu'une administration ne respecte pas la Constitution qui dans son article 75-1 indique que 'les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France'", écrit encore Xavier Bertrand, qui rappelle qu'Emmanuel Macron avaittweeté en juin 2018, à l'occasion d'une visite en Bretagne, que "les langues régionales jouent leur rôle dans l’enracinement qui fait la force des régions."
"Nous allons pérenniser leur enseignement", avait alors ajouté le président de la République.Les langues régionales jouent leur rôle dans l’enracinement qui fait la force des régions. Nous allons pérenniser leur enseignement. pic.twitter.com/9w2yG220rf
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 21, 2018