"J'aimerais qu'il nous écoute", a affirmé Lucas Pouille au sujet du président de la Fédération française de tennis Bernard Giudicelli, qui soutient la réforme de la Coupe Davis, alors que le 11e mondial y est lui farouchement opposé.
"J'aimerais qu'il nous écoute, parce qu'il ne nous a pas posé la question de ce que l'on en pense vraiment. Je lui ai dit qu'il faut absolument que (la formule) reste comme ça", a expliqué Pouille, qui s'est adressé au patron de la FFT juste après avoir qualifié les Français pour les demi-finales, dimanche à Gênes.
Le Nordiste Lucas Pouille est prêt à snober l'épreuve l'an prochain si la réforme, portée par la Fédération internationale (dont fait aussi partie Bernard Giudicelli), est validée mi-août. Le Nordiste ne se voit pas jouer une compétition sur une semaine dans un seul lieu en novembre.
Raréfier la compétition ?
Cela serait selon lui "une exhibition sans intérêt". La seule concession qu'il serait visiblement prêt à faire, serait de raréfier la compétition en l'organisant tous les "deux voire trois ans".
"La magie opèrerait encore plus", a-t-il estimé. "Je vais essayer d'organiser une réunion avec les joueurs pour avoir l'avis de tout le monde", a précisé Pouille dans l'espoir de peser sur la décision de la Fédération internationale.