Lucas Pouille a fait mercredi une bonne entrée dans le tournoi de Paris-Bercy en battant facilement l'Espagnol Feliciano Lopez 6-3, 6-4: une performance "dans la lignée" de sa belle semaine à Vienne.
Le Nordiste a remporté dimanche le quatrième titre de sa carrière et le plus beau, un ATP 500, en dominant en finale Jo-Wilfried Tsonga. "Le niveau de jeu est bon, ça a été un match complet du début à la fin. C'est positif", a dit le 18e mondial, qui ne veut toutefois pas s'enflammer.
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"Il y a trois semaines, on ne disait pas la même chose, on disait même le contraire. Ce n'est pas parce que j'ai gagné cinq matchs que je vais gagner trois Grands Chelems l'année prochaine. Il faut garder les pieds sur terre", a-t-il prévenu.
Après un bon début de saison, Pouille a passé un été difficile, gêné par des problèmes physiques. Il est tombé de la 13e à la 25e place mondiale. "Comme je ne gagnais pas beaucoup de matchs, j'étais un peu plus crispé et négatif, un peu moins bon dans les moments importants et dans les débuts de match. Mais depuis que le genou me laisse tranquille, j'ai pu bien travailler et ça paye", a-t-il expliqué.
En attendant la Coupe Davis
Le Français, âgé de 23 ans, bénéficie d'un bon tableau à Bercy car il a pris la place de Roger Federer (tête de série N.2) après le forfait de dernière minute du Suisse. Mais il ne veut penser ni au Masters de Londres, pour lequel il garde une petite chance de se qualifier, ni pour la finale de la Coupe Davis (24-26 novembre).
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Le grand favori pour une place de titulaire en simple avec Jo-Wilfried Tsonga affirme qu'il n'a même pas repéré la présence du capitaine Yannick Noah dans les tribunes. "J'ai réservé mes regards à ma box", a-t-il dit. Il affrontera en huitième de finale l'Américain Jack Sock, 22e mondial, ou le Britannique Kyle Edmund (50e).