Poussiéreuses, les archives de la télévision ? Erreur fatale. Des journalistes inspirés et non dénués d’humour le prouvent à travers ces 3 reportages, même s’ils datent du siècle dernier ! Prêts pour une pause collector ? Et ça ne manque pas de piquant.
Au programme : un dico du sport revisité, un arpenteur de bitume et une éclosion printanière de parcmètres.
Et pourquoi donc le waterpolo ne serait-il pas un water qui s’appelle Polo ?
Tout le monde n’est pas censé être fin connaisseur des termes sportifs : les mots du sport sont peut-être une langue courante pour le spécialiste, mais ils sont aussi, parfois, un charabia pour le profane… Et face à ce qu’on ne comprend pas, il faut bien trouver un sens, le plus souvent en faisant appel...au bon sens !
Démonstration savoureuse en 1983 : au micro de Gérard Pabiot, des non-initiés font preuve d’une imagination sans limite.
durée de la vidéo : 00h01mn42s
Parlez-vous sport ? En 1983, un micro-trottoir révèle des réponses parfois surprenantes
•
©INA
"C’est pas le tout de marcher, faut penser à ses petits pieds"
Et comment, donc… Même s’il ne s’agit que de mettre un pied devant l’autre, les 28 heures à la marche de Roubaix sont une piqûre de rappel : trop sollicitée, cette partie du corps essentielle se rappelle au bon souvenir de l’homme debout !
Celui qui pense à ses petits pieds s’appelle Jean-Claude Gouvenaux. Grand performeur du bitume, il s’est fait une spécialité de la marche de grand fond, comme de l’usure de semelles… Ce 17 septembre 1988, il s’élance sur un parcours de 236 kilomètres, bien décidé à remporter ses "petits jeux olympiques" à lui. Pari gagné en 28 heures 2 minutes 58 secondes, nuit blanche comprise. L’homme est un champion, mais aussi un expert de la mise en musique et du pas cadencé.
durée de la vidéo : 00h02mn40s
En 1988, les 28 heures de Roubaix dans les pas de Jean-Claude Gouvenaux
•
©INA
Le "mange-fric" débarque en ville !
Ça, c’est le doux nom que lui donnait Gaston Lagaffe, qui lui mena une guerre implacable. Mais tout à fait officiellement, il s’agit d'une "tige d’acier surmontée d’une hydrocéphale tirelire vitrée". Pour parler simplement, c'est un parcmètre.
Au printemps 1970, les Lillois découvrent une éclosion subite de ces charmants appareils en plein cœur de leur ville.
L’avantage ? Les candidats au stationnement payant ne se précipitant pas, les places de parking se libèrent.
L’inconvénient ? Le "mange-fric" étant par essence affamé, gare à qui ne revient pas régulièrement y déposer son obole. Problème insoluble pour la dame qui a prévu une mise en pli au long cours.