Bandeau occultant sur les yeux, afin de respecter l'égalité entre non-voyants et malvoyants, les joueurs sont concentrés sur le bruit du ballon sonore et peaufinent leur technique et leur tactique avec l'ambition d’être sur le podium. Une équipe de la rédaction est allée à leur rencontre.
Bandeau sur les yeux, à deux semaines des Jeux Paralympiques, l'équipe de France de cécifoot s'entraîne et mise sur ses points forts, une action maîtrisée et ajustée depuis des mois.
Le secret ? "La cohésion d'équipe, affirme Frédéric Villeroux, capitaine de l'équipe de France. L'équipe de France a toujours été un collectif uni et c'est une de ses grandes forces. Après, c'est la condition physique puis dans un second temps, la technique et la tactique."
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Un état d'esprit
Après les Jeux d’Athènes, Frédéric Villeroux a fait partie de l'exploit londonien en 2012. Battue par le Brésil en finale, la France se hisse à la deuxième marche du podium olympique. Une médaille d'argent et surtout un état d'esprit que les joueurs veulent absolument adopter pour les jeux de Paris.
"Je pense que l'on va arriver avec cette même décontraction mais avec l'envie d'aller le plus loin possible dans cette compétition, nuance Hakim Arezki, un des joueurs de l'équipe. "On joue à la maison et donc, nous avons cette responsabilité de bien représenter nos couleurs et notre maillot."
Une détermination collective
À la maison, mais pas de cadeau. Dès les matchs de pool, les tricolores affrontent la Chine, la Turquie et le Brésil, quintuple champion olympique en titre. Mais pas de quoi décourager le coach roubaisien. "Nous serons parmi les deux premiers, assure Toussaint Akpeh. La question ne se pose pas de savoir, si l'on appréhende ou pas, tranche-t-il. De toute façon, pour être sur le podium, il faut gagner sur l'ensemble de nos adversaires et nous travaillons pour cela."
Début du tournoi au pied de la Tour Eiffel le 1er septembre 2024, avec l'objectif de présenter le défi de l’inclusion au grand public.
