JO de Paris 2024 : le préfet du Nord promet des Jeux populaires et festifs sous "très haute sécurité", avec 4 000 hommes à Lille

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À 10 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le préfet du Nord a détaillé le dispositif de sécurité déployé dans la métropole lilloise. 1,5 million de spectateurs sont attendus pour assister aux rencontres de basket et de handball au stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'Ascq pendant 15 jours.

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1,5 million de visiteurs attendus pendant deux semaines à Lille et dans la métropole, 52 rencontres de basketball et de handball programmées au Grand Stade de Villeneuve d’Ascq, jusqu’à 4 matchs organisés chaque jour avec un flux de spectateurs quasi-continu... À 10 jours du top départ des Jeux Olympiques, la Métropole européenne de Lille s’apprête à vibrer au rythme des JO.

Après Paris et l’Île-de-France, la MEL est le second site d’accueil des Jeux, représentant 10% de la billetterie totale. 40 équipes et 512 athlètes sont attendus pour disputer les phases préliminaires de basket et les phases finales de handball. Pour assurer une sécurité maximale des délégations et des spectateurs, les autorités prévoient un dispositif renforcé.

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Ce mardi 16 juillet, réunis autour du préfet du Nord et du responsable du site de Lille Paris 2024, le directeur départemental de la police nationale et le commandant du groupement de gendarmerie du Nord ont détaillé le dispositif de sécurité renforcé mis en place. En voici les détails.

4 000 forces de sécurité déployées dans la métropole lilloise

Bertrand Gaume, préfet du Nord et des Hauts-de-France, l’affirme : "il n’y aura jamais eu autant de forces de sécurité intérieure dans le département et les HDF que cet été". L’objectif affiché est simple : sécuriser les Jeux avec un "très haut niveau de sécurité" tout en conservant "l’esprit de communion populaire qui doit correspondre à l’esprit des JO". Sans oublier la sécurité de l’ensemble des habitants de la région, qui accueillera 1 600 policiers et gendarmes de plus qu’en temps normal sur l’ensemble des Hauts-de-France pendant les JO.

Dans la métropole lilloise, les effectifs sont dispatchés de la manière suivante : 2 000 policiers et gendarmes, 420 militaires répartis en 17 sections Sentinelles, 200 sapeurs-pompiers, 1 100 agents privés de sécurité et 500 policiers municipaux à Lille et Villeneuve d’Ascq. Soit environ 4 000 forces de sécurité mobilisées pendant deux semaines sans interruption.

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Intervie de Bertrand Gaume, préfet du Nord, sur le dispositif de sécurisation des JO à Lille ©France Télévisions

Les gendarmes auront pour mission d’assurer les escortes des délégations, de sécuriser le village olympique, mais aussi les hôtels accueillant certains athlètes comme les basketteurs américains. La police nationale sécurisera le centre-ville de Lille – où des animations auront lieu chaque jour sur la Grand'Place et devant l’Opéra - les transports en commun, et le Stade Pierre Mauroy.

27 000 spectateurs par match, jusqu’à 4 rencontres par jour : un flux inédit à sécuriser

Il sera l’épicentre des épreuves olympiques dans la métropole lilloise. Le Stade Pierre Mauroy Decathlon Arena va accueillir 52 rencontres : les phases préliminaires de basketball du 27 juillet au 4 août et les phases finales de handball du 6 au 11 août.

Configuré en mode Arena, le stade Pierre Mauroy va accueillir jusqu’à 27 000 spectateurs lors de chaque rencontre. Jusqu’à 4 matchs pourront être disputés au Grand Stade de Villeneuve d’Ascq chaque jour du matin jusqu’à la tombée de la nuit, avec à peine deux heures de battement entre le coup de sifflet final et le coup d’envoi. Des flux de spectateurs à sécuriser, et une vraie logistique à mettre en place pour fluidifier les arrivées et les départs. "On a un défi avec ce nombre conséquent de matchs, reconnaît Yannick Le Borgne, responsable de Paris 2024 à Lille. Souvent, on a du temps pour préparer un match, mais là, nous aurons jusqu’à 4 matchs par jour. Nous avons trouvé une solution pour gérer la chorégraphie du public, et nous sommes prêts".

Ainsi, tous les détenteurs de billet devront se présenter côté Sud du Grand Stade et repartiront côté Nord une fois le match terminé. "C’est différent des matchs du LOSC, précise le préfet du Nord. Le parvis sera coupé en deux avec une arrivée en partie sud, côté passerelle, et une sortie sur le parvis nord". Les autorités invitent tous les spectateurs, autant que faire se peut, à emprunter les transports en commun pour se rendre au stade. Des places de parking peuvent être réservées le cas échéant sur le site de la métropole.

Menace terroriste ?

Interrogé ce mardi 16 juillet 2024 sur France inter, le procureur national antiterroriste indique que les Jeux "ne font pas l’objet d’un ciblage spécifique par les organisations terroristes internationales". Olivier Christen précise toutefois que la menace terroriste durant l’événement sportif concerne "l’ensemble du territoire, sur tous les lieux où il y aura des épreuves olympiques".

Une menace prise au sérieux par les autorités locales. "Comme pour le parcours de flamme ou pour les matchs qui se passent à Pierre Mauroy, on sait bien qu’il y a un risque multiforme", admet Bertrand Gaume. Menace d’attentat, risques divers... aucune piste n’est écartée, alors que le plan Vigipirate Urgence Attentat est toujours activé à l’échelle du pays. Le dispositif judiciaire sera renforcé, tout comme les astreintes des hommes du RAID et de la BRI et les services de renseignement, précise Thierry Courtecuisse, directeur interdépartemental de la police nationale du Nord.

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Bien que le risque zéro n'existe pas, la fête ne doit pas être gâchée pour autant. "Si nous préparons cet événement depuis plus de deux ans, c’est que nous attendons et espérons un événement populaire du même ordre que celui qui a eu lieu pour le relais de la flamme, le 2 juillet dernier, indique le préfet du Nord. Avec 100 000 personnes sur la journée, nous avons vécu des moments de fête, de communion et d’unité populaire. C’est ce que l’on recherche pour les JO".

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