Toutes les rencontres de futsal dans les Hauts-de-France sont annulées jusqu'à nouvel ordre, suite à l'agression jeudi dernier d'un arbitre par un joueur de l'équipe de Roubaix, qui affrontait Villeneuve d'Ascq.
Un arbitre de futsal a pris un coup de pied en plein visage de la part d'un joueur, jeudi 1er février, lors d'une rencontre entre Villeneuve d'Ascq et Roubaix. Une information de La Voix du Nord, confirmée par la ligue de football des Hauts-de-France, qui a décidé de suspendre toutes les rencontres régionales de futsal le temps de faire la lumière sur l'incident et d'en tirer les conséquences.
Jeudi, lors du match de régionale 1 qui opposait Villeneuve d'Ascq à Roubaix, un des deux arbitres de la rencontre a sanctionné un joueur d'un carton rouge. Ce dernier a alors porté un premier coup pour faire tomber le carton, et c'est en le ramassant que l'arbitre a pris un coup de pied en pleine figure, perdant connaissance quelques instants. "Le deuxième arbitre a eu toutes les peines du monde à faire rentrer M. Melun dans son vestiaire. Les forces de l’ordre ont dû intervenir et M. Melun a été emmené aux urgences", a expliqué le président de la ligue régionale Bruno Brongniart à La Voix du Nord.
Tous les clubs convoqués
La commission de discipline de la ligue des Hauts-de-France attend maintenant le rapport des arbitres de la rencontre pour décider des sanctions à prendre après cette grave agression. En attendant, tous les acteurs du futsal régional sont convoqués ce jeudi au siège de la ligue à Villeneuve d'Ascq "pour poser un cadre", selon le patron des arbitres dans les Hauts-de-France Stéphane Lannoy. "C'est à dire voir quelles sont les problématiques liées à la pratique du futsal. Est-ce que toutes les conditions sont réunies pour pratiquer ce sport dans de bonnes conditions ? Les salles sont-elles sécurisées ?", s'interroge l'ancien arbitre international.Si les agressions de ce type ne sont pas fréquentes sur les terrains de Futsal, "dès qu'il y en a une, c'est une de trop. Là, il s'agit quand même de faits graves qu'on ne peut balayer d'un revers de manche. Il doit y avoir une vraie prise de conscience autour de ça. Il faut créer du lien, du dialogue. Il faut permettre aux arbitres d'exercer leur passion dans les meilleures conditions", conclut M. Lannoy.