Du 31 janvier au 02 février 2025, la ville de Liévin accueille le championnat du monde de cyclo-cross. Durant trois jours, le site du Val-de-Souchez accueillera trente nationalités qui s'affronteront sur un parcours qui promet d'être mythique que seuls les plus combatifs remporteront.
C'est un retour très attendu en ce début d'année, celui des Mondiaux du cyclo-cross dans la région des Hauts-de-France au Val-du-Souchez, dans la ville de Liévin. Installés sur un ancien terril, les meilleurs cyclistes de la planète s'apprêtent à affronter le parcours. Deux jours avant le réveillon de Noël, l'équipe de France a découvert le tracé en avant-première.
Une reconnaissance indispensable
"Ce sont les premiers tours de roues et on essaie de s'imaginer comment cela va se passer, annonce fièrement Léo Bisiaux Champion du monde junior 2023. Le parcours est physiquement difficile et techniquement, il y a des parties où il faudra bien négocier. Mais dans l'ensemble, c'est un beau parcours et dans l'ensemble, ça va être sympa." Le parcours qu'évoque Léo, c'est deux kilomètres cinq de circuit qui s'achève par un sprint en montée, un parcours difficile où la combativité sera de mise.
Un parcours à la française
Pour François Trarieux entraîneur de l'équipe de France, il était indispensable que ces sportifs se familiarisent avec le terrain : " Ils avaient à cœur de le découvrir et nous avons voulu faire un parcours qui corresponde à leurs qualités. Nous avons 75 mètres de dénivelés positifs (des pentes à monter) et nos coureurs aiment ça. Je dirai que nous avons essayé de mettre toutes les chances de notre côté en faisant un parcours à la française."
Nos voisins belges et hollandais sont connus pour leur amour du cyclo-cross, leurs circuits comportent de nombreux virages, "En France nos parcours sont plus linéaires mais avec de la vitesse, du dénivelé, d'ailleurs nous avons pris pour exemple le circuit modèle de Pontchateau (Loire Atlantique)." Deux passerelles ont été ajoutées, ces deux obstacles durciront le parcours, mais pas que.
Une logistique implacable
Michaël Lemardelé, responsable technique des championnats du monde de cyclo-cross a piloté les huit mois de travaux. " Les passerelles ont été mises en place en tant qu'éléments de parcours pour les coureurs mais aussi, afin que le public puisse se déplacer d'un lieu à un autre mais sans les gêner, détaille-t-il. Il y a eu un gros travail de fond. Il fallait intégrer plusieurs critères à l'événement : le côté sportif, l'espace public mais aussi le côté télévisuel puisque c'est retransmis. D'une zone à une autre le terrain est variable et nous avons réalisé un énorme travail de fond. J'ai accentué certaines difficultés, notamment les escaliers. Il y en a deux, un de dix marches et l'autre de quatorze, ils sont plus longs.
Il va y avoir un engouement populaire car le cyclo-cross fait partie de l'ADN de Liévin.
Henri JackowskiAdjoint aux sports de la ville
L'événement devrait rassembler plus de trente-cinq mille spectateurs, une première pour la ville de Liévin. "L'engouement est populaire car le cyclo-cross fait partie de l'ADN de Liévin, annonce Henri Jackowski, adjoint aux sports. Il y a une vingtaine d'années, la ville a participé à plusieurs coupes du monde, donc nos habitants en sont fans. C'est un honneur, pour la ville de Liévin, d'accueillir le championnat de cyclo-cross, car il n'y a pas eu de championnat du monde en France depuis plus de vingt ans."
Les trois jours de compétitions débuteront le 31 janvier 2025 à 12h30 avec le Relais des Nations. Retrouvez le programme en juste ici.