Le procès de Rachid E., soupçonné d'avoir foncé en voiture samedi dernier dans la mosquée Al-Wifaq de Mons-en-Baroeul, a été renvoyé au 26 septembre prochain. L'individu, qui devait être jugé ce vendredi en comparution immédiate, doit faire l'objet d'une expertise psychiatrique.
Rachid E., soupçonné d'avoir foncé en voiture samedi dernier dans la mosquée Al-Wifaq de Mons-en-Baroeul, devra faire l'objet d'une expertise psychiatrique avant de pouvoir être jugé. C'est ce qu'a décidé le tribunal correctionnel de Lille ce vendredi, qui a renvoyé le procès de cet "individu très fragile" au 26 septembre prochain.L'homme devait initialement être jugé ce vendredi en comparution immédiate.
Suite à son interpellation mardi, Rachid E. avait été interné en établissement de santé mentale le lendemain. Selon La Voix du Nord, cet homme considéré comme "déséquilibré", se serait évadé jeudi de l'EPSM d'Armentières, après avoir menacé un médecin avec une seringue. Il aurait ensuite braqué le scooter d'un motocycliste, avant d'être rattrapé à Saint-André-lez-Lille, après avoir plongé dans la Deûle.
L'attaque qu'il avait menée samedi soir contre la mosquée de Mons-en-Baroeul n'avait pas fait de blessé, et les motifs raciste et terroriste de son acte avaient été écartés par les autorités.