Cinq d'entre eux ont été arrêtés mercredi matin par la Sûreté urbaine de Lille.
Cinq personnes ont été interpellées mercredi 6 février, et une sixième ce jeudi dans le cadre des enquêtes sur la série de dégradations de commerces par des militants antispécistes, et son poursuivies "en qualité d'auteurs ou complices des faits de dégradations volontaires aggravées" sur plusieurs commerces nordistes, a indiqué le parquet de Lille ce jeudi."Deux gardes à vue ont été levées mercredi en fin d''après-midi" a précisé le parquet de Lille, qui "a décidé de procéder à leur défèrement le vendredi 8 février ; une comparution immédiate est envisagée "
Quinze faits, "des tags jusqu'aux incendies"
On ignore l'âge et le sexe de ces six personnes, qui sont mises en cause pour, au total, quinze faits qui vont "de simples tags jusqu'aux incendies" a indiqué a source policière. "L'enquête menée par la sureté urbaine de Lille porte sur la participation des individus à quinze faits dont dix commis sur la métropole lilloise" souligne de son côté le parquet.Dans un communiqué, la confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT) s'est "félicitée de l'avancée de l'enquête". "C'est un soulagement pour les artisans pris depuis des mois pour cible par des extrémistes de plus en plus violents", a réagi son président, Jean-François Guihard.
La métropole lilloise, mais aussi la région de Hazebrouck et même, depuis peu, le Pas-de-Calais à Norrent-Fontes, sont victimes depuis le printemps 2018 de plusieurs dégradations, pour la plupart revendiquées par des militants antispécistes.
Un précédent coup de filet avait permis d'interpeller plusieurs activistes en fin d'anneé dernière. Deux d'entre eux, qui devaient être jugés en décembre, ont vu leur procès renvoyé à mai 2019.