C'est une démarche d'Unicef, en partenariat avec le conseil municipal d'enfants à Lille et la SNCF.
Ils étaient près de deux cents dans le hall de la gare Lille-Flandres, pour beaucoup affublés d'une pancarte. "Enfant rejeté", "enfant kidnappé", "enfant vendu", "exploité", "maltraité", "suicidé", "assoiffé", "refusé", "condamné", "marié", "harcelé", "disparu", "sans école" ou "à vendre".La minute de bruit des enfants de #Lille pour #Uniday @UNICEF_france #faitesdubruit pour les enfants qu’on n’entend pas !!! #myunicef pic.twitter.com/DBsX5zour2
— Julie Zerlauth-Disic (@JZedDisic) 30 mai 2018
"Les enfants du conseil municipal d'enfants ont listé tous les enfants qu'on n'entend pas" explique Aurélie Bécuwe, du conseil municipal d'enfant. Et d'énumérer : "les enfant vulnérables, les enfants harcelés, les enfants agressés, les enfants violentés..."
L'objectif était de faire du bruit pour ces enfants, en France ou ailleurs, que l'on n'entend pas. Un événement qui s'inscrit dans l'"Uniday" organisé dans toute la France ce mercredi par l'Unicef. Une dizaine de centres de loisirs de la ville de Lille ont répondu présent.
C'est maintenant à Lille Flandres !
— Céline Czermak (@CelineCzermak) 30 mai 2018
250 enfants & jeunes de Conseil municipal de Lille se mobilisent face aux passants de la gare et aux voyageurs. Stop au silence !@lillefrance @UNICEF_France #UNIDAY #Faitesdubruit
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