Pour cette nouvelle édition de la Braderie de Lille, les hôtels de la métropole n'affichent pas encore complet. Une situation qui inquiète certains professionnels du secteur.
Presque toutes les cases de son planning sont rouges. Yves renou est le directeur d'un hôtel 3 étoiles dans le vieux-Lille. Les jours de braderie, sa clientèle se compose essentiellement de brocateurs. Et cette année pourtant, pour le premier week end de septembre, son établissement n'affiche pas encore complet.
"A une semaine de la Braderie, par rapport aux années précédentes, il nous reste encore quelques chambres, le vendredi et le samedi", souligne Yves Renou. "C'est vrai que les gens s'y prennent beaucoup plus tardivement que les années précédentes parce qu'alors, environ trois ou quatre mois avant la Braderie, nous étions déjà complets", explique-t-il.
Une situation qui n'est pas partagé par tous les hôteliers de la métropole. Au contraire, selon l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, les autres hôtels sont loin d'afficher de tels taux de remplissage. A une semaine de la braderie, le samedi il reste encore des chambres. Le vendredi, les réservations ne s'élèvent qu'à 40%.
Mauvaise communication ?
De bien mauvais chiffres pour Emmanuel Thebaux président de l'UMIH à Lille. "Aujourd'hui on se rend compte que pour la Braderie, il y a eu une communication sur la métropole, à destination des habitants. Par contre à part une conférence de presse de Mme Aubry, il n'y a pas eu de communication à l'extérieur, vers d'autres métropoles, vers d'autres régions, pour dire que la Braderie avait bien lieu", explique Emmanuel Thebaux.
Sur ce sujet épineux, la mairie de Lille n'a pas souhaité répondre. Il reste encore une semaine pour réserver une chambre en ville.