L’aspect immatériel du numérique cache des impacts environnementaux bien réels. Dans le cadre du Grand Barouf numérique à Lille, Françoise Berthoud, ingénieure de recherche au CNRS, fait le point sur le coût environnemental de nos avancées technologiques.
Les ordinateurs et smartphones et les serveurs et infrastructures qui permettent d’assurer nos usages en ligne (streaming, stockage…) reposent sur une consommation importante de matériaux et d’énergie. Idem pour les objets connectés, dont on annonce le déferlement et dont le volume de données générées pourrait augmenter plus rapidement que les capacités de stockage des data-centers.
On sait que l'obsolescence programmée limite l'espérance de vie de nos appareils numériques et entraîne, de fait, une sur-production des ressources limitées dont nous avons besoin pour continuer à innover en la matière.
Quels sont concrétemet les impacts sur l'environnement des avancées technologiques dans le numérique ?
Françoise Berthoud est ingénieure de recherche au CNRS. Elle a co-construit et dirige le groupe EcoInfo depuis une dizaine d'années.
Cette conférence a été présentée mercredi 20 mars dans le cadre du Grand Barouf numérique, à la CCI de Lille et voulait répondre à une proposition de loi ficitve faite aux participants de cette rencontre : "Les ordinateurs et smartphones seront garantis 10 ans minimum et conçus de façon modulaire".