Deux élèves ont été testés positifs au variant sud-africain du Covid-19 dans l’académie de Lille entre mardi 9 et mercredi 10 février, dans deux établissements distincts : un collège du Nord et un lycée professionnel du Pas-de-Calais.
Après la multiplication des cas de variant britannique dans l’académie de Lille ayant entrainé la fermeture de plusieurs classes ou même d'un collège entier, deux cas du variant sud-africain ont été détectés chez des élèves dans deux établissements distincts du Nord et du Pas-de-Calais : un collège à Sin-le-Noble et un lycée professionnel à Auchel.
Considéré comme plus contagieux, le variant sud-africain est surveillé de très près par les autorités sanitaires. Un protocole encore plus renforcé a spécifiquement été mis en place.
À Auchel, un cas positif au lycée professionnel Fernand Degrugillier
Dans le Pas-de-Calais, un élève scolarisé au lycée professionnel Fernand Degrugillier à Auchel vient d’être testé positif au variant sud-africain du Covid-19 ce mardi 9 février. Sa classe a été fermée, et élèves et enseignants vont devoir se faire tester.
La direction académique des services de l’Education nationale du Pas-de-Calais nous indique également que les élèves d'une classe de seconde du lycée Lavoisier à Auchel ont été renvoyés chez eux, après qu’un élève a été déclaré cas-contact suite à l’infection d’un de ses parents au variant sud-africain du Covid-19.
Un cas au collège Anatole France à Sin-le-Noble
Dans le département du Nord, un cas a été détecté mercredi 10 février : il s'agit d'une élève de 13 ans scolarisée au collège Anatole France, à Sin-le-Noble. Un second cas du variant sud-africain avait dans un premier temps été découvert à l'école maternelle Renan Buisson d'Armentières mardi 9 février. Après plusieurs analyses complémentaires, l'académie de Lille nous indique ce mercredi soir que la contamination de cet élève n'est pas imputable à ce variant.
"Cette situation a impliqué une fermeture de classe, dès connaissance du variant, comme le prévoit le protocole sanitaire renforcé qui est rigoureusement observé".
"Cette situation a impliqué une fermeture de classe, dès connaissance du variant, comme le prévoit le protocole sanitaire renforcé qui est rigoureusement observé", indique l'académie de Lille.
Protocole sanitaire renforcé face au variant sud-africain
Considéré comme plus contagieux, le variant sud-africain est aujourd’hui "minoritaire" sur notre territoire, indique la Direction Générale de la Santé (DGS), mais il présente un "risque d’échappement immunitaire et vaccinal". Comprenez ainsi que sa contagion est plus importante et que le variant sud-africain pourrait résister aux vaccins.
Même si le protocole sanitaire dans les établissements scolaires a été renforcé le 1er février, des mesures supplémentaires ont été prises pour tenter de contrôler au mieux l'expension de ce variant, mais également du variant brésilien, considéré lui aussi comme plus contagieux.
Ainsi, le ministère de l'Éducation nationale a défini la règle suivante : "si un enfant a été contaminé par l'un de ces deux variants ou s'il est cas contact d'un parent infecté par l'un de ces deux variants, la classe sera fermée". Par ailleurs, la durée d'isolement est portée à 10 jours contre 7 actuellement.