Invité de la matinale de franceinfo ce vendredi 2 avril, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a annoncé qu'il se retirerait de la vie politique et renoncerait à l'élection présidentielle en cas de non-réélection à la tête de la région, en juin.
Il a réservé sa première interview politique depuis sa candidature à la prochaine élection présidentielle à franceinfo. Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, était l'invité de la matinale de franceinfo, ce vendredi 2 avril.
Forcément, Sahlia Brakhlia et Marc Fauvelle l'ont interrogé sur sa candidature pour le scrutin de 2022, sans passer par d'éventuelles primaires au sein du parti Les Républicains (LR). Mais les élections régionales pourraient bien marquer son retrait de la vie politique et donc un retrait pour les prochaines présidentielles en cas de résultat défavorable. C'est en tout ce qu'il a déclaré. "Les choses sont claires : si je perds (aux élections régionales), il en sera terminé de ma vie politique. C'est une question de légitimité."
Elections régionales : "Les choses sont très claires : si je perds, il en sera terminé de ma vie politique", affirme Xavier Bertrand pic.twitter.com/GCQ5c6Rg6c
— franceinfo (@franceinfo) April 2, 2021
"J'ai pour habitude de tenir mes engagements"
M. Bertrand a reprécisé les circonstances dans lesquelles il avait été élu à la tête de la région, en 2015. "La gauche s'est retirée parce qu'ils ne voulaient pas de la victoire du Rassemblement national. J'ai pu agir dans la région avec une totale liberté avec ce contact direct avec les habitants. Si six ans après, je n'ai pas leur confiance, je ne peux solliciter la légitimité de 67 millions de Français."
Et si, malgré sa défaite aux Régionales, il restait candidat pour les présidentielles ? "J'ai pour habitude de tenir mes engagements", a t-il retorqué. En 2012, le président sortant Nicolas Sarkozy avait déclaré au micro de RMC-BFM qu'il se retirerait de la vie politique en cas de défaite à la présidentielle. Avant, finalement, de se présenter aux primaires de la droite et du centre pour l'élection de 2017. Avec la défaite cuisante que l'on connaît puisqu'il avait récolté 20,67 % des suffrages, loin des 44,08 % de François Fillon.