L'association Reporters sans frontières, le Syndicat national des journalistes (SNJ), son employeur Arte et l'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille ont apporté leur soutien au journaliste iranien Vahid Shamsoddinnezhad, résidant en France, un mois après son arrestation au Kurdistan iranien.
Le SNJ a demandé "l'intervention immédiate du gouvernement" français pour exiger la libération du journaliste iranien, tout juste diplômé en septembre de l'école de journalisme et père d'un bébé né l'an dernier à Lille.
"Arrêté à Saqqez (ouest), au Kurdistan iranien, le 28 septembre dernier", "Vahid Shamsoddinnezhad ne faisait qu'exercer son métier", déplore le syndicat. De son côté, Arte a demandé sa libération, et précisé que le journaliste, vivant "en France, en situation régulière avec sa femme depuis 2020", était "mandaté par la société Keyi Productions" et la rédaction de la chaîne franco-allemande "pour couvrir les événements qui secouent l'Iran".
"Vahid Shamsoddinnezhad a déposé, le 24 septembre 2022, la lettre d'accréditation d'Arte ainsi que les coordonnées de sa carte de presse française, auprès des autorités à Téhéran", a ajouté la chaîne. "Dans les jours qui ont suivi, il a pu réaliser deux interviews téléphoniques et un sujet vidéo pour la rédaction d'Arte Journal. Il est aujourd'hui détenu à Téhéran et fait l'objet d'une enquête". Reporters Sans Frontières a indiqué pour sa part être "pleinement mobilisé pour obtenir sa libération et celle des 43 autres" journalistes emprisonnés en Iran.
L'Ecole de journalisme de Lille a fait part de ses pensées à "lui, sa famille, à ses proches et collègues" et dit espérer "une libération rapide".
Avec Afp