Les aéroports de Lille, Beauvais, Lyon, Toulouse et Nice ont été évacués ce mercredi 18 octobre, dans la matinée, après avoir reçu des menaces d'attentat par mail. Les services de sécurité ont procédé à une levée de doute à Lille-Lesquin où l'activité reprend.
L'aéroport international Lille Lesquin a été évacué dans la matinée à la suite d'une alerte à la bombe. La reprise d'activité est en train de se mettre en place, à l'heure qu'il est. Les services de sécurité se sont rendus sur place pour effectuer les levées de doute. Les voyageurs ont patienté sur le parking.
Aéroport de Lille en cours d’évacuation suite à une alerte à la bombe.
— Aeroport de Lille✈ (@Aeroport_Lille) October 18, 2023
Les services de sécurité de l’État sont sur place.
Trois vols vers Lille déroutés
Au moins six vols sont impactés par cette alerte à la bombe. Trois départs (pour Genève, Agadir et Constantine) ont été retardés et trois avions en provenance de Marrakech, Genève et Constantine ont été déroutés, indique le site internet de l'aéroport.
D'après nos sources sur place, de nombreux voyageurs Écossais attendaient leur vol ce matin, alors que la veille se tenait le match amical de football contre la France, au stade Pierre Mauroy, à Lille.
Le site Lille Lesquin accueille douze compagnies aériennes pour une cinquantaine de destinations vers la France, l'Europe et le bassin méditerranéen.
Plusieurs aéroports français menacés
À Beauvais, pour les mêmes raisons, les deux terminaux ont également été évacués en fin de matinée. D'après la direction de l'aéroport, les passagers ont été regroupés sur les parkings et vont être redirigés vers des gymnases de la commune de Tillé, en coordination avec les services de l'État, qui procèdent à une levée de doute.
En attendant, les vols sont déroutés vers des aéroports qui ne sont pas concernés par les menaces. L'aéroport s'affaire à mettre en place en urgence des navettes entre Paris et Beauvais.
Les deux aéroports, ainsi que ceux de Lyon, Toulouse et Nice, ont été destinataires de menaces d'attentat par mail. Ces alertes s'inscrivent dans un contexte sécuritaire tendu, six jours après l'attaque terroriste d'Arras et trois jours après celle de Bruxelles.