De nombreux rassemblements spontanés ont eu lieu en France suite au décès de Jean-Marie Le Pen, le 7 janvier 2025. Lille n'a pas dérogé à la règle, plusieurs centaines de personnes se sont réunies Place de la République. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, condamne les scènes de liesse.
"Au suivant, au suivant !" 19 h, place de la République de Lille, plusieurs centaines de personnes se sont réunies pour célébrer le décès de Jean-Marie Le Pen, mardi 7 janvier 2025.
Au suivant! Lille est antifa bâtard! pic.twitter.com/IksCAP4AUd
— L!ZZ!3∴ (@Achille_2C) January 8, 2025
Le rendez-vous a été relayé par plusieurs associations militantes antifascistes et des syndicats. Nommé "la fête à Jean-Marie" ou "apéro géant", ce rassemblement a eu lieu simultanément dans de nombreuses villes de France comme : Paris, Toulouse, Bordeaux ou Marseille.
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"Célébrer surtout la mort d'un symbole"
Confettis, fumigène, musique et pancartes. Ce sont de véritables scènes de liesse qui se sont emparées des centres-villes.
À Paris, ils étaient plus d'un millier à converger sur la Place de la République à l'appel du collectif "les Inverti.e.s". Les militants sur place ont confié aux journalistes de Radio France "célébrer surtout la mort d'un symbole plus que la mort d'un homme."
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Rassemblements qui font réagir
Les politiques n'ont pas manqué de réagir. Mathilde Panot, chef de file des Insoumis à l'Assemblée, défend "l'esprit Charlie" émanant de ces mobilisations. Le socialiste Jérôme Guedj a quant à lui estimé "nul de se réjouir de la mort d'un homme, quel qu'il soit", et "nul aussi d'édulcorer le parcours" de Jean-Marie Le Pen.
Rien, absolument rien ne justifie qu'on danse sur un cadavre
Bruno RetailleauMinistre de l'Intérieur
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De son côté, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a réagi aux scènes de liesse sur son compte X. "Rien, absolument rien ne justifie qu'on danse sur un cadavre. La mort d'un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses."
Avec AFP
