Toujours à la recherche de sa première victoire en Ligue des champions cette saison, le LOSC se déplace à Séville ce mardi 2 novembre (21 heures). Il peut presque tout perdre, mais aussi se relancer dans la course aux huitièmes de finale.
L’enjeu : ne surtout pas perdre
La donne est simple et compliquée à la fois. Pour continuer à croire en ses chances de qualifications en huitièmes de finale, le LOSC ne doit pas perdre, ce qui ne paraît pas impossible vu de loin. En s’approchant, l'équation est un peu plus complexe. L’adversaire, d’abord, n’est pas un grand d’Europe, mais il a tout d’un épouvantail, malgré le nul il y a deux semaines au stade Pierre-Mauroy (0-0). Troisième du championnat d’Espagne (juste derrière le Real Madrid), le Séville FC a remporté la Ligue Europa (la petite Coupe d’Europe) en 2020 et est presque intouchable cette saison à domicile (5 victoires, un nul).
Le "sacré défi", comme évoqué par l’entraîneur lillois Jocelyn Gourvennec lundi en conférence de presse, tient aussi dans la forme de son équipe. Le champion de France n’a pas encore gagné cette saison en Ligue des champions (2 nuls, une défaite), avance timidement en Ligue 1 et reste sur une série de dix matches sans victoire dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Le joueur à suivre : le roi David
Qui d’autre que lui ? Jonathan David est l’homme du début de saison du LOSC. Auteur de huit buts en seize matches, le meilleur buteur de la Ligue 1 a inscrit sept buts lors des six derniers matches. "Il est dans la continuité, il enchaîne, salue Jocelyn Gourvennec. Il a une capacité à faire mal à l’adversaire en travaillant pour l’équipe." En Ligue 1 pour le moment. Parce qu'en Ligue des champions, il n’a pas encore marqué en trois matches. Le déplacement à Séville pourrait-il être son soir ? En l’absence de Burak Yilmaz, malade, le Canadien aura un rôle encore plus important.
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— LOSC (@losclive) November 2, 2021
L’anecdote : au mauvais souvenir de 82
Pour les amateurs de football et les plus de 45 ans, Séville est un souvenir, un traumatisme, une désillusion. Le 8 juillet 1982, la France du football a vécu son pire traumatisme, un soir où elle a été éliminée par les Allemands au terme d’une demi-finale de Coupe du monde folle, de la grave blessure de Patrick Battiston, percuté par le gardien allemand Harald Schumacher, à cette fin de match cruelle qui a vu l’Allemagne revenir de l’enfer (1-3 puis 3-3) en prolongation pour s’imposer aux tirs au but.
La stat : 500
Un stade mythique, une ville touristique et une température très clémente (17 degrés au coup d’envoi). Trois bonnes raisons qui ont poussé plus de 500 supporters lillois à faire le déplacement jusque dans le sud de l’Espagne.