Lille-Hardelot 2024 : 164 kilomètres, 7 000 dossards, Jean-Pierre Papin... Ce qu'il faut savoir sur cette édition à guichets fermés

La plus grande des courses de cyclotourisme des Hauts-de-France est de retour dimanche 2 juin. Plus de 7 000 folles et fous du guidon parcourront la région lors de ce Lille-Hardelot 2024 qui passera par Cassel, Thérouanne ou encore Hucqueliers. 164 km de randonnée à vélo et 1450 m de dénivelé dont les mollets des participants se rappelleront longtemps.

En manque d'inspiration pour ce premier week-end de juin ? Sachez que dimanche, la course de cyclotourisme Lille-Hardelot fait déjà son retour dans la capitale des Flandres, avec un parcours inédit. Mais évidemment, le credo reste le même : découvrir le Nord-Pas-de-Calais différemment, ensemble, et à vélo.

Alors sortez les casques, les gourdes et les lunettes de soleil pour venir voir pédaler les 7 200 participants de cette édition 2024 ! Car malheureusement, il n'est plus possible de s'inscrire à la course depuis janvier dernier : les 6 000 dossards délivrés par les organisateurs ont tous été vendus en seulement 36 heures.

"C'est totalement surprenant", réagissait Dominique Persyn, coordinateur général de Lille-Hardelot, sur le plateau de France 3 Nord-Pas-de-Calais. "D'autant que quand on dit 36 heures, il y a 12 heures de nuit ! On a reçu des inscriptions jusque très tard. On a limité le nombre de concurrents sur la route pour assurer le confort et la sécurité de tous, le parcours est inédit et il y a une appétence de plus en plus forte pour le sport fun, je pense que ça a joué."

On a limité le nombre de concurents sur la route pour assurer le confort et la sécurité de tous, le parcours est inédit et il y a une appétence de plus en plus forte pour le sport fun, je pense que ça a joué.

Dominique Persyn, coordinateur général de Lille-Hardelot

L'année précédente, 5 000 participants avaient été recensés. Cette nouvelle édition promet donc bien des surprises.

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Trois étapes, 1450 m de dénivelé

En une journée, les fous du guidon devront couvrir un parcours de 164 km. Là est tout le principe de la mythique Lille-Hardelot, tenter de dépasser ses limites ou simplement se laisser porter par le courant. Chaque participant peut y trouver son compte, qu'il soit amateur ou cycliste invétéré. Les plus rapides regagnent généralement la dernière étape de la course en 4 heures, mais le gros du peloton atteint Hardelot dans l'après-midi.

Enfin, c'est ce qu'il se passe d'habitude. Mais cette année, les organisateurs ont voulu corser un peu les choses. En attestent les 1450 m de dénivelé positif auquel les participants devront se frotter, en bravant cinq ascensions différentes. Un beau périple qui portera les coureurs à travers trois villes étapes, dont l'emblématique mont Cassel, le Géant des Flandres.

Un obstacle qui barrera la route des sportifs en milieu de course, pour couper l'herbe sous le pied. "Les difficultés arrivent généralement entre 80 et 100 km, cette fois-ci, on sera plutôt du côté des 60 avec le mont Cassel et puis ça redescendra", s'amuse Dominique Persyn qui ajoute : "Vous aurez les jambes bien chaudes pour arriver à Thérouanne et Hucqueliers". De quoi découvrir la région sous un autre aspect, c'est certain.

Les difficultés arrivent généralement entre 80 et 100 km, cette fois-ci on sera plutôt du côté des 60 avec le mont Cassel et puis ça redescendra.

Dominique Persyn

Un ballon d'or comme parrain

Au milieu des candidats qui joueront de la pédale demain, un dossard sera particulièrement scruté. Le numéro 9, celui de Jean-Pierre Papin, ancien joueur de football originaire de Boulogne-sur-Mer, entraîneur du RC Lens entre 2007 et 2008 et surtout sacré ballon d'or en 1991. Un numéro symbolique pour l'attaquant, qui a décroché ce titre avec l'Olympique de Marseille, dans le maillot numéro 9. "C'est le chiffre qui m'a suivi toute ma carrière, qui m'a porté plutôt bonheur, donc quand je l'ai avec moi, je me sens mieux", explique-t-il en cette veille de course.

Car depuis qu'il s'est retiré du terrain, Jean-Pierre Papin a troqué le ballon rond pour le guidon et l'asphalte. "À chaque fois qu'on s'est appelés, il était sur son vélo", livre Dominique Persyn, fière de pouvoir compter sur cette icône du football pour parrainer la Lille-Hardelot cette année. Une promesse que l'ex-footballeur avait faite à Philippe Capelle, organisateur de la course décédé en février 2023.

À chaque fois que je retourne dans le Nord je me sens bien puisque c'est là que tout a commencé. Elle me manque tout le temps cette région, dès que j'arrive là et que je respire, ça sent pas pareil. C'est la maison.

Jean-Pierre Papin, ex-footballeur

"Même si Philippe n'est plus là aujourd'hui, je lui avais fait la promesse de venir il y a quelques années, j'avais pas pu le faire à l'époque donc je pourrai enfin la tenir demain", commente Jean-Pierre Papin, pas mécontent de pouvoir revenir sur sa terre natale. "Ça permettra demain d'aller faire un petit bisou à ma maman que je n'ai pas vue depuis un moment. Et puis à chaque fois que je retourne dans le Nord, je me sens bien puisque c'est là que tout a commencé. Elle me manque tout le temps cette région, dès que j'arrive là et que je respire, ça ne sent pas pareil. C'est la maison."

Retrait des dossards

H-12 avant le départ de la course : cette année, les coureurs s'élanceront de l'esplanade du Champ de Mars, à Lille, entre 6 heures et 7h45 du matin. Mais avant cela, les cyclistes amateurs sont venus récupérer leurs dossards ce samedi, entre 10 heures et 18 heures dans le Village Départ installé au Champ de Mars. Pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire le déplacement avant le jour-J, il sera également possible de les récupérer directement ce dimanche, de 6h00 à 7h45.

N'oubliez pas de vous munir de votre pièce d'identité ou de votre passeport, ainsi que d'une autorisation parentale pour les mineurs.