Lille : le SAMU du Nord se dote d’un nouvel hélicoptère dernier cri

Utilisé à de nombreuses reprises depuis le début de la crise sanitaire, notamment pour le transfert de patients entre hôpitaux, l'hélicoptère du SAMU du Nord a été remplacé par un nouvel appareil plus moderne et plus efficace. Sa particularité ? Pouvoir intervenir quelque soit les conditions météorologiques.

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C’est un appareil dernier cri, un "bijou de technologie". Avec pas moins de 600 missions héliportées réalisées chaque année, dont 30% pour des transports d’enfants ou de nourrissons, les équipes du SAMU du Nord vont désormais travailler avec un hélicoptère flambant neuf, "incontestablement le plus moderne de France".

Débarqué au CHU de Lille jeudi 10 mars dernier, cet hélicoptère - le F-HNOR - conçu par Airbus est doté de 5 pâles et de deux moteurs turbines.

D’une valeur de 12 millions d’euros, il a été financé par l’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France et vient remplacer l’ancien hélicoptère présent à Lille. Au total, les SAMU de la région détiennent quatre hélicoptères : à Lille, Arras, Laon et Amiens.

Une technologie 2.0

Sa technologie de pointe permet d’intervenir plus rapidement, et de manière plus sûre, indique-t-on du côté du CHU.

Il peut emmener trois membres de l’équipe médicale, ainsi que tout le matériel nécessaire à la prise en charge de malades ou de blessés graves nécessitant des soins de réanimation (échographie, massage cardiaque automatisé, couveuse, etc).

CHU de Lille

Capable d’embarquer jusque’à six personnes, cet hélicoptère peut voler à 250 km/h, avec une autonomie de 2h30. "C’est un véritable monstre de technologie qui nous permet d’avoir des périmètres d’action plus larges, explique Patrick Goldstein, patron du SAMU du Nord. On pourra par exemple faire un aller-retour à Paris d’une seule traite". 

L’intérêt particulier pour la région Hauts-de-France réside dans la capacité de cet hélicoptère à voler et à atterrir quelque soit la météo, des zones urbaines jusqu’aux campagnes. "C’est un saut technologique dans la futur au profit des patients", résume le professeur Goldstein.

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