L'ONG Greenpeace vient de publier son rapport sur la mobilité durable dans les grandes villes françaises. Lille est parmi les plus mal notées, notamment concernant la "mise en place d'un réseau express urbain".
L'ONG Greenpeace vient de publier un rapport passant aux crible les principales villes françaises en terme de mobilité durable. Ont été observés les restrictions sur les voitures polluantes, le renforcement de l'offre de transports en commun, la mise en place d'un réseau express vélo ainsi que les incitations au changement des comportements.
Lille ne figure hélas pas parmi les bons élèves. Pour les deux premiers critères ainsi que les incitations au changement, la capitale des Flandres récolte un 2/5. Malgré la "zone de protection de l’atmosphère" mise en place en 2017, " il n’y a pas d’ambition affichée en faveur d’une ville à très faibles émissions (sans véhicules diesel puis essence)", constate l'ONG.
Concernant les transports en commun, Greenpeace soulignes les engagements non-repectés par la MEL, comme le lancement du tram-train, l'augmentation du nombre de "lianes" ou encore la mise en place de trois lignes de bus express. "Concernant le métro, Lille avait pour projet un doublement des rames du métro ligne 1, mais ce projet est dans l'impasse", ajoute Greenpeace.
Les vélos dans le caniveau
Mais c'est surtout sur la mise en place d'un réseau express vélo que Lille est mal notée : 1/5. En effet, "plusieurs itinéraires de type Réseau Express Vélo pourraient selon l’association aisément figurer au schéma directeur vélo de la métropole de Lille, mais aucun n’est à ce jour porté politiquement", constate Greenpeace, selon les observations de l'ADAV.
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— Greenpeace France (@greenpeacefr) 27 juin 2018
"Le Plan de déplacements urbains affiche des objectifs clairs (faire passer la part du vélo de 2 à 10 % et faire passer la part d’usagers de la voiture de 56 à 35 % d’ici 2020), mais ces objectifs sont loin d’être atteints", poursuit l'ADAV. "Il reste beaucoup à faire en termes d’aménagements cyclables structurants et de sécurisation des déplacements à vélo."