Après un cambriolage tout début juin, deux effractions ont à nouveau été constatées en fin de semaine dernière, le 11 juin et le matin du 12 juin. Les voleurs seraient passés par le toit d'un squat mitoyen.
Dans la nuit du 1er au 2 juin, un premier cambriolage - d'ordinateurs essentiellement - avait été constaté dans les locaux de la rue Inkerman de Lille, siège du journal Liberté Hebdo et de la section communiste du Nord. Le 11 juin et le 12 juin derniers (fin de semaine dernière) deux nouvelles intrusions ont eu lieu.
Quelques écrans et ordinateurs qui restaient ont à nouveau été volés. Les dégâts seraient considérables selon les photos et l'article postés par Liberté Hebdo : documentation saccagée, porte défoncée, fenêtre cassée. Lors des deuxième et troisième "visites", la fédération Nord du parti communiste a également souffert de cette effraction, toutefois écourtée par la police. Alerté par le bruit des portes défoncées, des voisins ont prévenu les forces de l'ordre vers 2h00 du matin.
Un squat mitoyen
"Si l’on peut s’interroger sur les raisons de cibler ainsi le Parti communiste, on ne peut que déplorer l’état d’abandon du local voisin depuis le départ de la Chambre des métiers du Nord il y a quelques années. Cette immense et magnifique bâtisse a été rachetée, mais son propriétaire ne l’a pas sécurisée et a laissé nombre de squatters occuper les lieux. Sept d’entre eux avaient été interpellés sur place après le premier cambriolage. Un autre a été trouvé ce vendredi matin - 12 juin - , lui aussi dans le squat, en possession d’un objet volé à la fédération", note Liberté Hebdo.