Martine Aubry, Damien Castelain et Xavier Bertrand demandent à la SNCF d'annuler la suppression de 5 TGV prévue dès novembre. Une suppression temporaire et liée à la crise sanitaire répond la compagnie.
L’annonce est jugée inacceptable par les dirigeants politiques. Dans un courrier commun, la maire de Lille Martine Aubry, le président de la métropole européenne de Lille (MEL) Damien Castelain et le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand fustigent la décision de la SNCF de supprimer 5 TGV par jour entre Lille et Paris à partir du mois de novembre et demandent expressément leur maintien à Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe.
Pour le moment, 5 trains seraient concernés par cette suppression :Suppression de 5 TGV par jour entre Lille et Paris, les élus nordistes montent au créneau face à la #SNCF @hautsdefrance @MEL_Lille pic.twitter.com/FvGA7oyXXT
— Jacky Lacherest (Elogium) (@jackylacherest) October 21, 2020
- Paris 6h46 – Lille 7h48
- Lille 8h12 – Paris 9h14
- Lille 13h12 – Paris 14h14
- Paris 11h46 – Lille 12h48
- Paris 21h16 – Lille 22h18
"Supprimer des trains et détériorer la qualité du service tout en augmentant les tarifs et la durée du trajet n’est à même d’inciter les voyageurs à privilégier le train."
Suppression temporaire
Le 8 octobre, la SNCF avait annoncé la suppression temporaire de certains TGV pour adapter l'offre à une demande qui n'est pas repartie à la rentrée, et éviter de faire circuler des trains vides. "On n'annule pas, on suspend, le temps de la crise sanitaire" avait alors déclaré un porte-parole, précisant qu'environ 5% des TGV seraient concernés au niveau national.
La SNCF "travaille avec les élus du territoire pour apporter les meilleures adaptations à la crise sanitaire et à la forte baisse de fréquentation des voyageurs et ce dialogue est continu", a de son côté déclaré la compagnie, promettant de leur apporter des réponses "prochainement"."Nous n'avons toujours pas obtenu de réponse et la SNCF ne donne pas la date prévue de retour à la normale, (...) ce qui nous inquiète particulièrement (...) Par le passé, la SNCF a déjà supprimé des dessertes définitivement lorsqu'elles n'étaient pas assez rentables".