Pas de place pour le concert d'Oasis ? Osiris reprend les tubes du groupe britannique

À défaut d'Oasis et des frères Gallagher, session de rattrapage avec le cover band Osiris d'Eric Di Meco. Une belle idée de sortie ou un must pour ceux qui aiment Oasis, le cover band Osiris reprend tubes et autres ballades du groupe de Manchester. Présentation du concert de ce soir au Black Lab avec quatre questions à Eric Di Meco, son bassiste, connu aussi pour être un ancien footballeur de Marseille.

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1,4 million de billets vendus en 24 heures, tel est, en chiffres, l'engouement suscité par le groupe britannique Oasis qui s'est reformé et a annoncé il y a quelques semaines une tournée, après une brouille de 15 ans entre les frères Liam et Noel, leaders du groupe.

Fan de la première heure, Aline Godin témoigne : "Ça me rappelle, le collège, les trajets en bus. C'est mon groupe préféré. J'avais dit : je souhaite deux choses dans ma vie, un enfant et voir ce groupe en live. J'ai un enfant, mais malheureusement, après s'être mis à 20 pour acheter des places, on n'a pas réussi à en avoir". La Cambrésienne de 32 ans dit apprécier la grande diversité musicale du groupe, à la fois l'énergie rythmique de certaines chansons et les ballades musicales également.

Si comme Aline, vous faites partie des milliers de fans à ne pas avoir réussi à vous procurer le précieux sésame pour voir les frères Gallagher, en Angleterre, nous avons peut-être une solution pour vous. Osiris. Un cover band né fin 2019. Avec aujourd'hui Jean-Vincent à la batterie, Chris et Eric à la guitare, Eric à la basse et Axel, le leader, au chant. Le groupe revient de Paris (du Petit Bain) où il a joué mercredi 13 novembre devant 355 personnes dans une "ambiance de feu". Il est à Wasquehal ce vendredi 15 novembre soir, au Black Lab et à la fin du mois à Saint-Quentin le 30 novembre. Trois questions à Eric Di Meco, le bassiste du groupe. 

Que représente la musique d'Oasis à vos yeux ? 

Début des années 90, je jouais encore. Noel est de ma génération. Quand j'étais en déplacement. J'étais plus branché musique californienne et Oasis, au départ, je n'étais un grand fan, mais je ne suis pas passé à côté. Et puis, c'est devenu ensuite ma play-list.

Une attente particulière sur leurs retrouvailles ?

J'ai toujours trouvé du bon dans tous les albums. Leurs deux premiers albums sont au top des albums de tous les temps en Angleterre. Est-ce qu'ils vont réussir à retrouver cette magie-là ? Ils ont annoncé des concerts de partout, on annonce aussi des nouveaux morceaux, je suis curieux de voir comment leur collaboration va évoluer.

Le rapport au public est-il différent en tant que footballeur, puis musicien ?

La relation au stress et au trac, est autre. En courant, on est vite dans le vif du sujet. Le public peut vous faire rater un match, mais la différence, c'est que sur scène, on voit le public heureux. C'est cela qui change, croiser le regard du public. Généralement au foot, le public, des fois, il est hostile. Pour les concerts, le public, il sait ce qu'il vient voir, il peut être déçu, mais c'est différent.

Et le plaisir...

J'ai toujours pris du plaisir sur un terrain de foot. La musique, j'ai mis plus de temps. Au départ, j'étais très concentré sur ce que je faisais. Mais là, quand ça tourne bien, quand le public est chaud, c'est vraiment sympa !

Adoubé et encouragé par Noël Gallagher, Osiris a effectué une tournée en Écosse et Angleterre en 2024. Au Black Lab ce vendredi 15 novembre 2024, 20h. 28,99 euros, une boisson offerte.

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