Il devait avoir lieu initialement mi-mai, mais contrairement au bac, pas d’annulation du concours pour les 2800 étudiants en première année de médecine. Le très sélectif concours a démarré ce mardi 23 juin à Lille, pour trois jours, dans des conditions d'acceuil et d'hygiène très réglementées.
Depuis ce mardi, 2800 étudiants sont installés dans les trois grandes salles de Gayant Expo à Douai. Peu avant 10h, les sujets leur sont distribués. Chaque fois, une longue journée commence.
Le concours d'entrée en deuxième année de médecine a commencé ce mardi avec six semaines de retard, dans un contexte sanitaire particulier cette année. Devant les grilles, les candidats discutaient des perturbations liées aux mesures de protection : “Heureusement qu'on a le droit d’enlever le masque pendant les épreuves, parce que sinon, rester toute la journée avec un masque, des lunettes et respirer comme ça, au bout d’un moment c’est galère", témoigne une candidate, tandis panique légèrement : “Pour les déplacements c’est un peu limité, donc rester assise toute la journée sur une même chaise, ça n’aide pas contre le stress !”
Sur l’esplanade, le protocole inflige trois vagues d’étudiants à trois horaires différents avec filtrage et guidage par code couleur. Même rigueur à l’intérieur avec un espace de 4 m2 par table, selon les prescriptions ministérielles. “Les tables seront nettoyées chaque soir, il y a eu une désinfection totale hier soir ici et demain rebelote”, assure Lionel Courdavault, le président de Gayant expo.
Un flacon de gel et cinq masques par étudiant
La faculté de médecine est même allée au-delà des prescriptions en distribuant à chaque étudiant un flacon de gel hydroalcoolique et cinq masques pour les trois jours d’épreuves. Pas de quoi ajouter du stresse supplémentaire : “Les étudiants sont calmes, ils ont parfaitement suivi les consignes et respecté les horaires de convocation, constate Dominique Lacroix, doyen de la faculté de médecine de Lille. On a beaucoup de satisfaction en voyant que ça démarre très bien”, constate Dominique Lacroix, doyen de la faculté de médecine de Lille.
Interdiction de quitter sa table pour aller déjeuner
Pas facile tout de même, de rester assis jusqu’à 17h30, y compris pendant la pause déjeuner : “Ça c’est dommage, d’habitude on peut se retrouver tous à 12h, discuter et oublier, mais bon tant pis”, regrette une étudiante.
Première journée réussie pour la faculté de médecine de Lille, qui présente la promotion la plus importante de France. Elle est aussi l’une des rares à avoir maintenu toutes ses épreuves.