Invitée du JT ICI 12/13 le 13 août, Martine Aubry s'est exprimée sur l'avenir politique qui attend la France. Alors que les noms de Bernard Cazeneuve et de Xavier Bertrand circulent pour le poste de Premier Ministre, l'édile de Lille appelle au respect de la démocratie.
"C'est le Président de la République qui choisit le Premier Ministre". Invitée du JT ICI 12/13 de France 3, Martine Aubry a répondu aux questions de Laurent Navez. L'occasion pour l'édile de faire le point sur la quinzaine olympique, mais aussi sur la rentrée politique intense qui attend l'hexagone.
En cette fin de trêve olympique, qu'attend-elle du Président Macron ?
Si l'heure est aux spéculations tous azimuts concernant le nom du prochain Premier Ministre, Martine Aubry ne veut pas rentrer dans ce jeu-là. "Je ne donnerai pas de nom". Alors que Lucie Castets est la candidature pour Matignon qui a fait consensus dans la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire, les noms de Bernard Cazeneuve (PS) et Xavier Bertrand (LR) semblent se détacher.
Je ne sais pas ce que le Président de la République va faire, mais qu'il ne casse pas ce que la France et les Français ont su montrer
Martine AubryMaire de Lille
À ce propos, et sans donner son approbation directe pour Lucie Castets, Martine Aubry rappelle tout de même que "la gauche est arrivée en premier dans les élections, le respect démocratique voudrait que l'on nomme un ministre qui relève de la gauche." Faut-il y voir une forme de soutien indirecte au socialiste Bernard Cazeneuve ? Difficile de savoir.
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La ferveur de cette quinzaine olympique, la maire de Lille voudrait la prolonger pour la rentrée politique. "Je ne sais pas ce que le Président de la République va faire, mais qu'il ne casse pas ce que la France et les Français ont su montrer." À Lille, comme dans le reste du pays, la parenthèse olympique a balayé le mécontentement populaire au profit de la ferveur collective. "Est-ce qu'enfin, on va comprendre que quand on se réunit on est un grand pays" finit-elle par s'interroger.
Ce qu'elle attend d'Emmanuel Macron ? Elle le formulera en quelques mots. Pour que cette dynamique positive se poursuive dans le temps, "il va falloir changer pas mal de choses, et surtout dans la manière de faire de la politique" conclut-elle.