"Nos joueurs peuvent créer la surprise", affirme Gerard Lopez, le président du LOSC, qui accueille le club anglais de Chelsea mercredi lors de la 2e journée de Ligue des Champions.
GERARD LOPEZ : Chelsea c'est quand même du lourd, même s'ils n'ont pas pu recruter cet été. Mais oui, nos joueurs peuvent créer la surprise car je suis convaincu qu'on a un groupe hyper talentueux. On a une équipe qui peut se montrer très agressive et dynamique, qui n'est pas évidente à jouer.
On se crée énormément d'occasions donc c'est qu'on est en bonne santé, comme l'a dit Christophe Galtier. Il faut maintenant arriver à conclure et être plus efficace. Si on commence à retrouver l'efficacité de l'année dernière, on peut faire mal car on a plus de solutions.
On a fait les investissements qu'il fallait et le groupe est géré de telle façon à ne pas avoir de baisse de régime. L'effectif est plus profond, plus large, et on a plus d'options tactiques.
► Justement, cette saison, Lille a été capable de très bien jouer dans différents systèmes, cette polyvalence est un objectif ?
GL : On a presque toujours utilisé le 4-2-3-1 l'an dernier. On aime bien évoluer dans ce système à domicile car on joue plus, mais on a montré contre Strasbourg (mercredi dernier, ndlr) qu'on pouvait aussi être à l'aise en 4-4-2. Le système et les joueurs changent, sans que ça se ressente sur le terrain. Il faut travailler cette capacité de ne plus avoir de banc, que ce soit juste l'extension des joueurs qui jouent.
L'objectif c'est de continuer à construire pour avoir un groupe fort, capable. Il y aura des espaces car Chelsea aussi est au pied du mur donc il faudra jouer. On sait qu'on a le groupe et l'étoffe pour bien figurer dans toutes les compétitions.
► Comment compenser le manque d'expérience de votre équipe sur la scène européenne ?
GL : Déjà, on va jouer à domicile devant 50 000 spectateurs (dont 2500 anglais, ndlr) donc nos supporters doivent nous porter, comme c'était le cas l'année dernière, pas nous tétaniser. On n'a perdu qu'une fois à domicile en 2019 donc on a toutes nos chances. L'expérience ça se voit beaucoup dans les 15 premières et les 15 dernières minutes, on l'a vu à Amsterdam où on a été étouffé d'entrée.
On doit apprendre très rapidement à bien gérer ces moments-clés car le talent on l'a, les occasions on les a. Mais il faut être tueur devant. On sait qu'on peut faire mal à n'importe qui. Il faut être sérieux, concentré pendant tout le match. Si on ne donne rien à l'adversaire, on aura nos chances. Je suis serein et optimiste car j'ai confiance en mon équipe.