Plusieurs candidats au baccalauréat inscrits à Maubeuge, Lambersart, Hazebrouck et Calais se sont vu confisquer leur calculatrice durant l'épreuve, alors que cela était autorisé. Le rectorat a indiqué que les correcteurs tiendraient compte de l'incident.
Sortie des candidats au baccalauréat, après quatre heures d'épreuve de maths. La tension retombe peu à peu. Mais au lycée Forest de Maubeuge, l'incident est encore dans tous les esprits. Jeudi, un lycéen a été accusé - à tord - de tricher. C'était durant l'épreuve de physique.
"Sur le sujet, il était marqué exactement que l'usage de la calculatrice, avec ou sans mode examen, était autorisé, donc je l'ai sortie. Je commence à l'utiliser et à regarder les notes que j'avais mises dedant", raconte Maxime, candidat au baccalauréat.
"Et à un moment, une des surveillantes qui passe me prend la calculatrice, elle regarde et s'en va. Elle revient et elle explique que c'est de la fraude. Et je sais que fraude, c'est 5 ans sans examen..."
Confusion
La calculatrice était donc bel et bien autorisée, quelque soit le modèle, et c'était clairement indiqué sur la convocation et sur l'épreuve d'examen. S'en est suivi une demi-heure de confusion, mal vécue par les candidats.
"C'était vachement destabilisant. Ça ne m'est pas arrivé mais c'est arrivé à deux / trois personnes dans ma salle et c'était vraiment pas sympa pour eux", précise Guilain, lui aussi candidat.
Le Rectorat fait savoir que les correcteurs tiendront compte de l'incident de jeudi. Incident qui pourrait avoir perturbé également les épreuves de vendredi. "Dans le doute, on a dit à notre fils de ne pas utiliser la calculette programmable", explique Dominique Marszalek, parent d'élève.
Le même incident s'est produit dans trois autres lycées, à Calais, Hazebrouck et Lambersart.