75 cadavres de chats et 3 cadavres de chiens ont été decouverts dans des congélateurs d'une maison occupée par des marginaux, dans la région de Mons, en Belgique. 25 chats vivants mais très affaiblis ont été pris en charge par des refuges.
Les photos parlent d’elles-mêmes. Des dizaines de cadavres de chats et de chiens sont alignés sur une dalle de goudron par la police belge.
La macabre découverte a été faite mercredi 14 juin 2023 dans une maison de la région de Mons (Belgique), habitée par des marginaux. Les agents des services du bien-être animal de la région de Wallonie sont intervenus suite à une dénonciation, émanant probablement d’un voisin.
Au total, 75 cadavres de chats et 3 cadavres de chiens ont été comptabilisés, répartis dans plusieurs congélateurs. Des yeux manquaient sur certains animaux, tandis que des carcasses étaient en état de décomposition avancée.
25 chats retrouvés vivants
"De mémoire de responsable de refuge, on n’avait jamais vu ça, a déclaré Gaëtan Sgualdino, directeur de la SPA de La Louvière. Jamais je n’ai imaginé de devoir un jour étendre sur le sol un tel nombre de cadavres pour des vérifications".
Il y a tellement de cadavres qu'il est impossible de les compter sur place. Ils seront déplacés pour être comptés, scannés et vérifiés dans un refuge.
SPA de la Louvière
Il a été mobilisé avec deux autres refuges pour accueillir les 25 chats retrouvés vivants, mais en très mauvais état. Ils vont y être soignés, notamment d’infections de la peau liées au fait qu’ils vivaient dans leurs déjections.
Comment expliquer le nombre important de cadavres ?
Selon le directeur de la SPA de La Louvière, la "reproduction pas du tout maitrisée" expliquerait le grand nombre de cadavres découverts dans les congélateurs.
"On parle souvent de l'obligation de stérilisation mais à mon avis il y avait une telle négligence, une telle absence de soins, que les animaux mouraient parfois rapidement", avance Gaëtan Sgualdino. Certains cadavres de chats n’avaient que quelques jours à peine.
La police, saisie de l’enquête, doit interroger des témoins avant d’engager de possibles poursuites. D'après le code wallon du bien-être animal, des cas graves de maltraitance peuvent valoir à leur auteur une peine de prison, à condition que des poursuites soient engagées par le parquet. De lourdes amendes administratives peuvent aussi être infligées.
Avec AFP