Menace de démission d'Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l'Écologie dénonce un budget climat "pas à la hauteur"

La ministre nordiste de l'écologie a mis dans la balance son départ du gouvernement, si son appel pour obtenir un budget à la hauteur des enjeux climatiques n'était pas entendu.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La ministre nordiste de l'Écologie menace de claquer la porte du gouvernement.

Ce Vendredi 18 octobre 2024, la ministre de la Transition écologique, du Climat, de l'Énergie et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, a réclamé sur BFMTV : "un budget qui soit à la hauteur de la situation" et a prévenu : "Si je n'ai pas les moyens de mon action, j'en tirerai les conclusions", sous-entendu : sa démission du gouvernement.

Si je n'ai pas les moyens de mon action, j'en tirerai les conclusions.

Agnès Pannier-Runacher, ministre de l'Ecologie

Macroniste de la première heure et présente dans les gouvernements successifs depuis 2018, la ministre qui se qualifie "de gauche" a dénoncé sur le plateau de BFMTV, l'approche « brutalement » comptable de ses collègues de Bercy et pointé le fait que l'élaboration du budget 2025 ne prend pas suffisamment en compte « l’adaptation au changement climatique et la lutte contre les émissions de gaz à effets de serre. »

« Le compte n'y est pas »

« Le compte n'y est pas » a-t-elle martelé, même s'il a été annoncé que le budget de l’écologie, sera rehaussé de 16,78 milliards à 19,55 milliards d’euros. La ministre fustige une augmentation mécanique, liée au soutien des énergies renouvelables quand, dans le même temps, des dispositifs comme le soutien à l’achat de véhicules propres ou MaPrimeRénov seront revus à la baisse.

Mais cette menace doit bien être vue comme un "dernier recours", tempère cependant l'entourage de la ministre. Un de ces coups de pression banals lors des discussions d'"arbitrages" dans les palais de la République, mais qui s'expriment rarement publiquement.

Avec AFP

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information