Météo : après le mauvais temps du mois de juillet, un mois d'août "assez exceptionnel" dans les Hauts-de-France

Le mois d'août a connu d'importants pics de chaleur dans les Hauts-de-France, moins de précipitations et "un excédent" d'ensoleillement. Si les températures ont été globalement proches des normales durant la saison estivale, il est important de noter que l'été s'allonge et que la période hivernale se raccourcit de plus en plus.

Le mois de septembre est arrivé et la saison estivale touche à sa fin, l'occasion de faire un bilan sur ces trois mois d'été qui viennent de s'achever. 

"Météorologiquement" parlant, l'été est officiellement terminé, explique Patrick Marlière, directeur de Medias Weather. "On est revenu à un été presque dans la normale, même si la moyenne de température est supérieure à ces normales", notamment le mois d'août qui a été "assez exceptionnel".

Un été qui a eu du mal à démarrer

La saison estivale a eu du mal à démarrer d'un point de vue météorologique. La première partie du mois de juin était "fraîche avec des averses, suivie d'une fin de mois très estivale et très ensoleillée qui laissait présager un mois de juillet très chaud, ce qui n'a pas été le cas".

En effet, le mois de juillet a été marqué par des épisodes orageux avec de nombreuses variations de températures. "Au début du mois, c'était presque en dessous des normales et à partir de la mi-juillet, les températures étaient plus conformes à la saison. À la fin du mois, on a eu des orages assez violents".

Mais c'est le mois d'août qui a connu des situations exceptionnelles, avec globalement + 1,5 degré de plus par rapport aux normales de saison et jusqu'à + 7 à 8 degrés certains jours dans plusieurs villes. On compte également de nombreux épisodes chaleur, un déficit pluviométrique "et un ensoleillement bien supérieur aux normales". Météo France, de son côté, note un "excédent" d'ensoleillement de 10 à 30% dans la région.

Gare aux phénomènes extrêmes

Comme les "deux à trois" étés précédents, les Hauts-de-France ont fait face à des épisodes orageux assez violents et à des canicules. Les phénomènes "assez extrêmes" sont de plus en plus attendus. "Quand on annonce un orage fort, on peut s'attendre à des coulées de boue, des chutes de grêles impressionnantes, parfois des violentes rafales de vent, voire des tornades", détaille Patrick Marlière.

Côté températures, "le mercure est grimpé jusqu'à 36 degrés à Arras, 30 à Dunkerque et 33 à Calais. Si on doute du renversement climatique, on a la preuve que les saisons sont en train de changer". Et finalement, on s'aperçoit que "l'épisode estival est plus long chaque année et que l'épisode hivernal se réduit, les saisons sont bouleversées par le changement climatique".

 

La région Hauts-de-France n'est pas "la plus mal placée" et a traversé un été "comparable à toutes les autres régions de la moitié nord du pays. Il y a peu de différences entre le nord de la Loire, l'Île-de-France, une partie du Grand-Est, du Nord-Ouest et des Hauts-de-France", conclut le météorologue. 

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