Municipales à Lille : Valérie Petit dénonce "des pressions" locales à LREM contre sa candidature

La députée LREM du Nord Valérie Petit a déclaré lundi "subir des pressions" locales, au sein du parti présidentiel, pour la "décourager" de briguer l'investiture à Lille pour les élections municipales de 2020.

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"Je subis des pressions pour me décourager (...) C'est dur", a-t-elle assuré devant quelques journalistes en marge de sa cérémonie de voeux, évoquant des "intimidations" et des "menaces physiques" de la part de certains responsables lillois de La République en marche.

Sans accuser nommément l'ex-directrice de cabinet de la maire PS Martine Aubry, Violette Spillebout, qui s'est lancée elle aussi dans la course à l'investiture LREM fin novembre après le forfait de Christophe Itier, Haut commissaire à l'Economie sociale et solidaire, Mme Petit a fustigé les "vieilles pratiques" de ceux qui se prétendent "candidats naturels".


"Pas l'intention d'abandonner"


"Mais j'ai une vraie capacité de résistance et ces pressions sont la meilleure façon de m'encourager" à poursuivre la bataille, a-t-elle prévenu. "Et je n'ai pas du tout l'intention d'abandonner, d'autant que je pense que mes chances sont très bonnes. Je compte bien être investie", a-t-elle ajouté en refusant pour l'heure d'évoquer ses soutiens.

"L'activisme politique de certains est malvenu. Ce n'est pas le moment de s'agiter sur les municipales", a ajouté Mme Petit qui, jusqu'au mois de juin, entend se concentrer sur le grand débat national consécutif au mouvement des "gilets jaunes" et sur les élections européennes.

"Il faut savoir partir à point, ce n'est pas actuellement la séquence", a-t-elle estimé en promettant de présenter, "le moment venu", un "vrai choc de démocratie" pour Lille, avec une "trentaine de propositions assez ébouriffantes" comme celle de réserver à l'opposition un poste d'adjoint.
 



 
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