71 personnes de la même unité ont été hospitalisées pour une infection apparemment sans gravité, mais les autorités belges et françaises prennent l'affaire très au sérieux.
Dans la nuit de dimanche, un 32ème salarié de l’usine de pommes de terre Clarebout a été admis au Centre Hospitalier d’Armentières.
Cette entreprise belge, qui possède deux sites le long de la frontière franco-belge (à Neuve-Église et à Warneton), et qui emploie en majorité des Français, voit depuis une semaine ses employés touchés par une infection dont on ignore encore la nature.
Toutes faisaient partie de la même unité de l’usine : le département triage du site de Neuve-Eglise.
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Fièvre temporaire
Elle se traduit notamment par une montée de fièvre, qui s’évanouit quelques jours plus tard. 70 des 71 patients sont aujourd’hui sortis de l’hôpital. Ils n’y sont restés que quelques heures.
Selon la Voix du Nord, un grand nombre de patients ont été renvoyés chez eux avec une prescription d'antipyrétiques, médicaments contre la fièvre, et d'antalgiques.
A ces chiffres, il faut peut-être en ajouter d'autres. Certaines personnes ont sans doute été traitées par leur médecin personnel.
Enquête Franco-belge
Une enquête a été confiée aux autorités belges, qui reçoivent des informations de l’ARS des Hauts-de-France, où des analyses sont en cours pour tenter de déterminer la cause de ces infections.
Contactée par France 3, l'ARS a déclaré laisser la communication de ces informations au Service de Contrôle du bien-être au travail, en Belgique. Ce dernier affirme que des résultats partiels des analyses sont disponibles mais affirme qu'il ne souhaite pas communqiuer pour l'instant.