Parachutisme : l'équipe de France de vol relatif révise ses figures lors d'un stage à l'aérodrome de Lille-Marcq

En octobre 2024, les équipes féminines et masculines de Vol relatif se rendront aux Etats-Unis pour les Championnats du monde. Des équipes qui espèrent bien ramener des médailles. En attendant, elles enchaînent les sauts dans le ciel du Nord, sur l'aérodrome de Lille-Marcq, à Bondues.

Vu du sol, ça paraît toujours un peu fou. Réaliser des figures, à plusieurs, dans les airs. Virevolter en chute libre. Enchaîner les figures. Ouvrir son parachute. Atterrir. Retirer sa voile. En prendre une autre. Remonter dans l'avion. Se jeter dans le vide. Encore.

À un rythme effréné, les 4 garçons qui composent l'équipe masculine de vol relatif révisent leurs figures. 

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Entraînement de l'équipe masculine de vol relatif. ©Fédération française de parachutisme

Pourquoi à Lille ?

Depuis des années, l'équipe de France de vol libre s'entraîne dans la région. Avant, ils étaient accueillis sur l'aérodrome de Maubeuge. Désormais, ils viennent à celui de Lille-Marcq à Bondues. Notamment parce que l'aérodrome dispose d'un avion avec une ouverture de porte latérale à gauche. Et c'est essentiel en vue des Mondiaux qui se dérouleront en Caroline du Nord (Etats-Unis). 

Et puis, Lille est reconnue comme un pôle d'excellence par la fédération française de parachutisme. Le site dispose à la fois des équipements, de la logistique et de l'expertise pour offrir les meilleures conditions d'entraînement à ces sportifs de haut niveau.

Les épreuves

Alors, ils répètent les figures qui leurs seront imposées en compétition. Un vol libre de 35 secondes lors duquel ils devront réaliser des enchaînements de figures tirées au sort. Les mêmes pour toutes les équipes en compétition.

C'est pour cela, aussi, qu'ils sautent toujours avec un caméraman et que son travail est vital. Ses images serviront aux juges à vérifier la composition des figures, si tout le monde se tient, se lâche entre chaque et si elles sont bien réalisées.

L'entraîneur de l'équipe de France, Mathieu Bernier explique : "C'est un sprint, une figure réalisée correctement c'est un point, ce n'est pas l'esthétique qui compte mais le fait que les figures soient complètes, les gestes maîtrisés que les lâchers soient beaux".

Un quatuor

L'équipe est composée de quatre garçons ou 4 filles. Ils viennent de toute la France et sont profs, étudiants ou en temps de travail aménagé pour pratiquer leur sport.

Le plus âgé a 35 ans, le plus jeune 20 ans. Ce qui est rare dans ce sport où il faut déjà être à l'aise avec le saut en parachute. Mathieu Bernier plaisante : "Tom est presque une exception mondiale ! Il a démarré en soufflerie, il a donc une très bonne motricité en chute libre". En clair, il avait les bases, restait à perfectionner les sauts et la coordination avec les autres partenaires de l'équipe. Car une des difficultés est bien celle-là : être ensemble, synchronisés. 

Rude concurrence 

Les Championnats du monde se dérouleront à Crystal Coast en Caroline du Nord (Etats-Unis), du 7 au 12 octobre 2024. "On vise un podium pour les 2 équipes, masculine et féminine" affirme leur entraîneur. Mais ajoute : "nos concurrents directs sont les Américains. Sur le papier, ils sont devant mais on s'entraîne pour les battre". D'où l'importance de ces stages. 

Entre mai et septembre, pour leur préparation, ils auront effectué 5 à 6 stages de 8 à 10 jours. Chaque journée, ils sautent une douzaine de fois de l'avion. 

La préparation finale, juste avant les Mondiaux se déroulera, elle, à Bouloc, près de Toulouse.

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