Pimkie : rejet du plan de départs volontaires par la majorité des syndicats

Les syndicats majoritaires CGT et FO ont annoncé lundi qu'ils rejetaient le plan de départs volontaires chez Pimkie, dont le siège est situé à Villeneuve-d'Ascq. Une décision qui n'empêche pas la direction d'appliquer unilatéralement ce plan prévoyant 208 départs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"FO ne signera pas d'accord de départ volontaire", "les membres de la section syndicale FO Pimkie refusent de participer à la grande braderie que Pimkie organise pour se séparer de ses salariés", déclare un communiqué de la Fédération des employés et cadres Force Ouvrière publié sur sa page Facebook.


Un plan applicable sans l'aval des syndicats


Par ce communiqué, les syndicats majoritaires de Pimkie, dont le siège est situé à Villeneuve-d'Ascq, annoncent ainsi qu'ils rejettent le plan de départs proposé par la direction, et dont les négociations se poursuivaient la semaine dernière. La CGT avait annoncé dès la semaine dernière qu'elle ne signerait pas. Les deux syndicats représentent plus de la moitié des voix aux élections internes.

Toutefois la direction peut appliquer ce plan sans la signature des syndicats, si elle le fait homologuer auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte). Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE, s'est alarmée auprès de l'AFP de ce que, selon elle, la direction menace d'appliquer le plan initial, sans tenir compte des négociations. La direction n'était pas joignable dans l'immédiat.


Des indemnités trop basses


"Nos grandes revendications ont été refusées", a déploré Mme Pringuez. "Notamment en signant cet accord, on donnait la possibilité de se séparer pour motif personnel de salariés non volontaires dont le poste serait supprimé, et de les laisser avec juste leurs yeux pour pleurer". Elle a aussi regretté, comme sa collègues déléguée FO Séverine Salperwick, des indemnités supralégales "bien trop basses".

"Ceux qui partent recevraient moitié moins que leurs collègues partis dans un plan précédent en 2010, alors qu'ils ont plus d'ancienneté", a dénoncé Séverine Salperwick. La direction de Pimkie avait initialement proposé des ruptures conventionnelles collectives, l'une des nouvelles dispositions du Code du travail. Mais les syndicats avaient refusé ce projet.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information