Le quartier de prévention de la radicalisation, en place depuis 2 ans dans la prison d'Annœullin, est pour l'instant unique en France.
C'est un quartier pionnier dans la prise en charge des détenus radicalisés, une première en France qu'a visitée ce vendredi matin la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
Dans la prison d'Annœullin, les détenus condamnés pour terrorisme sont totalement isolés des autres. Promenade, salle de sport, parloir... Même leurs cellules donnent sur les miradors au lieu de donner sur l'intérieur. Les 18 détenus sont surveillés par 26 personnes spécialement formées.
Développer les modalités de prises en charge. #prison #ChantiersJustice #preventiondelaradicalisation pic.twitter.com/kunMLAb9Wk
— Nicole Belloubet (@NBelloubet) 23 février 2018
"Le traitement des personnes radicalisées est tout à fait exemplaire pour deux raisons" a réagi la ministre "D'abord c'est un traitement réalisé de manière étanche par rapport au reste de l'établissement (...) donc cela permet des conditions de sécurité optimales, et cela évite tout risque de prosélytisme. D'autre part, le suivi des personnes est également conduit de manière individualisée".
Un dispositif mis en place depuis deux ans et "qui semble, d'après les premiers résultats, pouvoir porter ses fruits"
Deux autres unités similaires à celle-ci doivent ouvrir dans les prisons de Condé-sur-Sarthe et Vendin-Le-Vieil.