L'ancien maire de Provin, Joffrey Zbierski a été condamné à deux ans de prison dont, un avec sursis et un autre sous bracelet électronique. Il a été reconnu coupable jeudi 9 mars par le tribunal correctionnel de Lille d'abus de confiance. Il écope également de 50 000 euros d'amende et d'une inéligibilité de 5 ans.
Joffrey Zbierski, ancien maire de la commune de Provin, située non loin de Lens, a été reconnu coupable d'abus de confiance ce jeudi 9 mars par le tribunal correctionnel de Lille. Il a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis et un autre sous bracelet électronique.
Il devra aussi verser une amende de 50 000 euros. Il écope également d'une interdiction définitive de pratiquer une activité professionnelle en lien avec le courtage et la banque et à 10 ans d'interdiction pour effectuer des activités commerciales. L'ancien édile divers droite sans étiquette ne sera plus non plus éligible durant 5 ans.
" C'est un coup de massue pour mon client qui considère que la peine est sévère. Je dois faire le point avec lui dans les prochains jours sur la situation et envisager les différentes voies de recours et discuter de la possibilité de faire appel", explique Maitre Réza Nassiri, avocat de Joffrey Zbierski.
Une démission collective
L'ancien édile n'était pas présent lors de son procès, " son état de santé ne le permettait pas", a précisé son avocat. Il y a une dizaine de jours Joffrey Zbierski tentait de se suicider, avant de démissionner. Et de fait, il cessait la fonction de président de l'association des maires du Nord qu'il occupait également.
Quelques jours plus tard, le 2 mars, son premier adjoint Kwami Agbegna postait une lettre sur le compte Facebook de celui-ci en expliquant que l'état de santé du maire ne lui permettait plus " d'assurer les fonctions dévolues par son mandat municipal".
Dans ce même communiqué, il précisait que l'équipe municipale décidait de démissionner solidairement. De nouvelles élections municipales doivent être organisées dans les prochains mois.
Un procès à plusieurs volets
Il était poursuivi par le tribunal de Lille pour plusieurs chefs d'accusation : abus de biens, tentative d'escroquerie, et deux abus de confiance. Dans le cadre d'un autre volet du procès, concernant son ex-épouse, il a été relaxé pour les deux premiers motifs évoqués.
Joffrey Zbierski a dix jours pour décider de faire appel de la décision du tribunal.