Quatre jours de Dunkerque : "je connais les routes par coeur", Samuel Leroux en régional de l'étape

Le coureur de l'équipe Go Sport-Roubaix Lille Métropole, âgé de 27 ans, participera à sa troisième édition de la course par étapes des Hauts-de-France, du 3 au 8 mai. Le Boulonnais de naissance espère faire un coup devant son public.

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Samuel Leroux sera sur la ligne de départ de la 66e édition des Quatre jours de Dunkerque, du 3 au 8 mai. Le coureur de l'équipe professionnelle Go Sport-Roubaix Lille Métropole, qui évolue en catégorie Continental team (3e division), roulera à domicile, sur une course où il s'est déjà illustré en portant le maillot blanc du meilleur jeune en 2019. Cette année, pour sa troisième participation à l'épreuve, le champion de France et d'Europe de VTT sur sable lorgne Cassel et son arrivée pavée.

Que représente cette course pour vous ?

Samuel Leroux : Les 4 jours de Dunkerque tiennent une grande place dans mon calendrier. Je connais presque toutes les routes par cœur, les amis et la famille seront là, c'est motivant. Quand j'étais petit, j'allais voir la course avec mes parents, et c'était un rêve d'y participer. Cette année, ce sera ma troisième participation.

Quels sont vos objectifs ?

C'est ma reprise, je n'ai pas couru depuis près d'un mois, et j'ai eu la grippe il y a quinze jours. Mais les sensations commencent à bien revenir. Mon objectif, c'est de prendre une échappée et faire un bon résultat sur l'étape de Cassel que j'apprécie. C'est un parcours très usant, on fait sept tours dans Cassel, ce qui fait quatorze bosses. En descente, ça fait gauche-droite, on n'a pas le temps de récupérer. Et dans la dernière montée pavée ça se joue à la pédale. Ce sont les meilleurs qui se distinguent.

Dans les objectifs, il y a la dernière étape (Ardres-Dunkerque) sur laquelle j'aimerais être échappé, car ce sont mes routes d'entraînement, je les connais par cœur. Et pour l'équipe, on a clairement pour objectif de gagner une étape avec notre sprinteur Thomas Boudat.

Quel est votre rôle au sein de l'équipe en tant que régional de l'étape ?

C'est de guider au maximum mes équipiers, leur expliquer les endroits stratégiques et leur donner des conseils sur le parcours, sur les potentielles difficultés. Par exemple, sur la première étape (Dunkerque-Aniche) il y aura des risques de bordure à la sortie de Dunkerque, où tout est découvert et qu'on aura un vent trois-quarts dans le dos. Tout ça je leur dis avant le départ, pendant le briefing mais aussi pendant la course, grâce aux oreillettes.

En 2019, vous avez porté le maillot blanc du meilleur jeune sur la course. Le maillot rose de leader du général, vous y croyez ?

Oui, c'est un objectif, c'est clair. Si demain je peux avoir le maillot rose, je signe tout de suite. Après, on sait que ce n'est pas évident, car les étapes arrivent souvent au sprint. Si je veux avoir le maillot rose, il faut qu'une échappée aille au bout, ou que je sorte du peloton dans le final. Dans le vélo tout peut arriver, il faut y croire. Sinon ça ne sert à rien de prendre le départ.

Nouveau sponsor, nouvelles recrues... Go Sport-Roubaix Lille Métropole a changé de dimension cette saison ?

Oui, on a un nouveau président (Wilhelm Hubner), un nouveau bus, un nouveau directeur sportif, un ostéopathe... On se professionnalise, on est dans des meilleures conditions de travail, c'est top. Et je pense que ça va continuer dans les prochaines années. De toute façon, on n'a pas le choix si on veut concurrencer les autres équipes.

Maintenant que l'on a de bons outils, les dirigeants du club attendent aussi des bons résultats. Cette semaine, il y aura une grosse pression. On est l'équipe régionale, on se doit d'être à l'avant tous les jours et de faire un bon résultat cette semaine. Car les sponsors, le président, tout le monde sera là. C'est la période la plus importante de l'année pour l'équipe.

Vous êtes aussi champion d'Europe de VTT sur sable, qu'est-ce que cette discipline vous apporte pour la route ?

Déjà, c'est une bonne préparation pour l'hiver. Quand j'arrive en stage et sur les premières courses sur route, je suis prêt à faire des efforts violents. Certains coureurs débranchent pendant trois ou quatre mois, ont tendance à grossir, moi avec ça je suis prêt. Puis, ça me donne de la force et de la puissance pour la route. Techniquement, ça apprend à frotter et à bien piloter son vélo aussi.

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