Restos du coeur vandalisés : 6 mois de prison avec sursis pour la dégradation de douze camions à Wattrelos

Deux jeunes individus, un jeune majeur et un adolescent avaient dégradé une douzaine de camions du centre des Restos du coeur de Wattrelos en septembre dernier. Tous deux ont été dentifiés grâce à des caméras de surveillance. Jugé en comparution immédiate, l'adulte écope d'une peine de prison avec sursis.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C'est pas bien et je regrette d'avoir fait ça", a déclaré le prévenu à l'audience, peinant à s'expliquer selon l'AFP. Les camions, vandalisés le 1er septembre, étaient situés sur le site de la plateforme départementale des Restos du Coeur. Ils servent aux maraudes de l'association. En prenant leur service, les salariés des Restos du Coeur avaient découvert les véhicules avec des vitres brisées. Du liquide inflammable avait également été dispersé sans qu'il y ait eu de mise à feu.

Des écrans d'ordinateurs avaient également été dégradés par les deux individus qui s'étaient introduits sur le site par un grillage. Tous deux s'étaient filmés dans une vidéo publiée sur Snapchat. Confondus par des caméras de surveillance, ils avaient été interpellés les 4 et 5 septembre et ont reconnu les faits. Sans toutefois expliquer leur geste.

durée de la vidéo : 00h00mn19s
Me Patrick Férot, avocat des Restos du coeur de Wattrelos. ©France télévisions
Le tribunal a reconnu le prévenu coupable de "destruction du bien d'autrui aggravée par deux circonstances" : faits commis "en réunion" et "avec effraction".

Il devra également indemniser les Restos du Coeur, un préjudice sur les véhicules qui s'élève selon l'avocat de l'association, Patrick Férot, à "au moins 400.000euros". Sans apporter de réponse sur les motivations du duo, "manifestement désoeuvré" selon Me Férot, les débats ont pointé les fragilités d'un jeune homme avec une "enfance et une adolescence compliquées", mais inséré, titulaire d'un CAP en mécanique, avec un casier judiciaire vierge.

Son avocat, Me Gildas Brochen, a plaidé une altération du discernement de son client, qui au moment des faits, était suivi au niveau psychiatrique, médical et éducatif.

durée de la vidéo : 00h00mn22s
Un acte immature selon Me Gildas Brochen avocat du prévenu. ©France télévisions

Le mineur a été déféré devant un juge des enfants et fait l'objet d'un suivi socio-judiciaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information