Face au phénomène de rodéos de deux-roues dans certains quartiers de la métorpole lilloise, la préfecture a haussé le ton et renforcé un dispositif policier dédié durant le week-end. De nombreux PV ont été dressés et plusieurs individus ont été placés en garde à vue.
Face à la recrudescence des "rodéos" ces dernières semaines, la préfecture du Nord a mis en place un dispositif dédié durant le week-end, avec une mobilisation particulière d'effectifs policiers, notamment dans la métrpole lilloise.
Ainsi, dans la journée de samedi à Lille-Fives, huit procès verbaux ont été dressés et une personne a été interpellée et placée en garde à vue pour rodéo et détention de produits sutpéfiants. Dans le même temps, sur le boulevard de Metz, 5 individus ont été interpellés et placés en garde à vue pour gymkhana, et six véhicules (une mini-moto, deux scooters et trois quads) ont été saisis par la police. Dix procès verbaux y ont également été dressés.
Dans la soirée de samedi, rue de l'Alma à Roubaix, un individu faisant vrombir une 250 cc avec le casque à peine enfilé, était interpellé à 21h50 après avoir chuté en tentant de prendre la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre. Non titulaire du permis, il a été placé en garde à vue.
Deux jeunes se blessent en chutant
La chaude journée de dimanche a également été animée dans la métropole, notamment à Lille-Fives, Moulins, et Lille-Sud, où la police a procédé à une interpellation. Quatre deux roues, parmi lesquels deux étaient volés, ont été saisis. Dans la rue du Faubourg des Postes ce même jour, un policier a été légèrement blessé en prenant en charge un conducteur d'engin.
Dans la soirée, peu avant 21 heures, deux jeunes ont été hospitalisés pour traumat cranien, brûlures et douleurs au dos, après avoir chuté en deux-roues à Sin-le-Noble. Ils ne portaient pas de casque. Un peu plus tard, du côté d'Hautmont, un individu à moto était interpellé par la BAC après avoir chuté dans sa tentative de fuite. Il n'avait ni permis, ni assurance.
Les services de police annoncent qu'il ne comptent "surtout pas baisser la garde" et maintenir la pression sur ces "pilotes" d'engins qui créent de fortes nuisances dans certains quartiers, avec parfois mise en danger de la vie d'autrui.
La semaine dernière, la maire de Lille Martine Aubry a écrit au Premier ministre Edouard Philippe pour lui demander de renforcer les sanctions prises à l'encontre des auteurs de rodéos