Le centre est pensé comme un lieu d'accueil pour les femmes qui ont besoin d'un accompagnement social, psychologique, juridique ou médical. Il associe de nombreux acteurs du territoire.
"Structure unique en son genre" selon la ville, une maison des femmes a été inaugurée le 19 octobre au 231 rue Decrême à Roubaix (Nord). Destiné à l'ensemble des femmes en situation de fragilité (précarité économique, violences, addiction...), le centre a été créé en réponse à des difficultés de prise en charge récurrentes. "Ces dames étaient très discrètes, ce qu’on appelle un public invisible", rapporte Dorothée Garbelle. La responsable de la nouvelle structure ajoute : "On s’est rendu compte qu’elles ne fréquentaient pas les lieux sur le territoire qui pouvaient les aider."
D’où le projet, né en début d'année, d'un centre qui rassemble les différents interlocuteurs amenés à les accompagner. Si le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS ) coordonne l'ensemble, la CAF, le commissariat, le centre hospitalier ou différentes associations comptent parmi ses partenaires. L'équipe, composée de six personnes dont une assistante sociale et une psychologue, propose une écoute, un accompagnement social et administratif, mais aussi un accueil de jour.
Jusqu'à une vingtaine de personnes, des femmes et leurs enfants, peuvent profiter d'espaces de repos et de repas, du lundi au vendredi de 9h à 17h. La maison des femmes doit aussi pouvoir accueillir des interventions sur la diversité des problématiques rencontrées. "On assume que ce soit une maison des femmes, mais ce n’est pas un lieu fermé", prévient Dorothée Garbelle. Le lieu doit ainsi opérer comme une "passerelle" vers des structures de prise en charge adaptées.